Lapetitegens, d'Isabelle Pinçon

Publié le 26 décembre 2019 par Onarretetout

Lapetitegens, c’est trois mots collés. C’est en rapport avec l’enfance, avec l’écriture. Parfois lapetitegens va jusqu’au bord de la page et a peur du vide. C’est la poésie. Isabelle Pinçon, vous vous souvenez, elle avait écrit à propos de lhommequicompte. Si lhommequicompte était différent d’elle, lapetitegens est un peu elle, parfois cachée tout au fond, parfois traînant comme un fil détaché. C’est le secret. C’est l’indéfinissable, la curiosité, l’étonnement, le jeu, la colère aussi, qui traîne ou dessine des mots et qu’on porte en soi, des mots comme des images, des mots comme des émotions, des mots qui disparaissent parfois laissant une terrible sensation d'absence, mais qui reviennent, un peu différents, reconnaissables pourtant.

J’ai pensé à la petite personne de Perrine Rouillon (ci-dessous) et je me suis dit qu’il faudrait que ces deux-là se rencontrent.