Visite du Musée Sursock

Par Ishtar @nadjaproduction

Monument aux Martys dit Les Pleureuse,  par Youssef Hoyek, 1930

C'est la première fois que je pénètre dans cet ancien palais transformé en musée. Une exposition de Picasso et la famille occupe le premier étage. 

Je suis surtout intéressée par le deuxième étage qui loge la collection permanente : les peintres Libanais, et surtout les peintre et sculptrices Libanaises du XXième siècle. Je découvre les femmes artistes de notre revue Mïtra (Volume 3) que Yasmine Taan, responsable du volet art visuelle de la revue, nous avait rassemblé.

Salwa Raouda Choucair,

Salwa Raouda Choucair

que je connaissais grâce au film d'Hejer Charf, Béatrice un siècle, Huguette Caland, qui nous a quitté il y a à peine trois mois, et son amie Helen Khal, à qui le musée consacre une pièce, 

Helen Khal et Huguette Caland


Huguette Caland



la sculptrice Simone Fattal

Simone Fattal

et l'écrivaine at peintre Etel Adnan, rencontrées toutes les deux à Paris, la sculture étonnemment surréaliste de Kazemi,

Dorothy Salhab Kazemi

les montage de Laure Ghoraib.

Laure Ghorayeb


J'apprends l'étroite collaboration d'Helen Khal avec les poètes de la revue de poésie Chi'r, rendu célèbre dans les années soixante par les poètes Adonis et Aref Rayes, marquant cette époque d'une vie riche en inventivité et en modernité. Le Musée Sursock préserve cet héritage culturelle précieusement. 

Helen Khal


À l'entrée du Musée, j'ai le bonheur de retrouver le Monument aux Martyrs, dit Les Pleureuses, érigé en 1930 par le sculpteur Youssef Hoyek. Il représente deux femmes du village, une Chrétienne et l'autre Musulmane, qui pleurent leurs morts, les deux mains posées sur une tombe commune. Cette sculpture fait écho, et présage les décennies qui allaient se répercuter au Liban, jusqu'aujourd'hui. Les Libanais ont appris de leur passé et ne refuse de le revivre à perpétuité.