Bus, métro, train : prix gelés pour 120 jours et les taxis flambent [Actu]

Publié le 03 janvier 2020 par Jyj9icx6

Gros titre : "ne montez pas" (au pluriel de courtoisie,
sinon ce serait no suben et tout le jeu tombe à l'eau)
On pourrait donc traduire comme si on parlait à un chien
(eu égard au doigt) : "Pas monter !"
En bas de l'article, image contenant le logo de Sube
(pour comparaison graphique)


On spéculait sur un gel pour 6 mois. C'est finalement une mesure valide pour 4 mois que le gouvernement impose à tout le système de transports publics de Buenos Aires et de sa banlieue : il n'y aura pas pendant ce temps d'augmentation du billet, ni à l'unité ni sur la carte Sube (entendez « montez » en espagnol en même temps qu'une évocation du nom du métro portègne, el Subte), qui n'est pas un forfait comme c'est le cas à Paris avec Navigo mais un dispositif rechargeable qui doit être composté à chaque montée et descente, pour prélèvement de la valeur d'un voyage.
Un soulagement pour les 15 millions d'usagers qui empruntent tous les jours les bus, les trains et les rames de métro pour circuler dans la vaste mégalopole.
Ces quelques mois permettront au gouvernement de remettre à plat le système des subventions publiques (auxquelles la gauche péroniste tient comme à la prunelle de ses yeux alors que la majorité précédente l'a démoli) et le rendre plus lisible et plus efficace.

Compostage Sube dans un bus avec image dans le rétro
et décor personnalisé par le chauffeur qui veille sur "sa" machine n!


Página/12 a choisi de traduire l'information en image grâce à l'inventivité graphique des artistes en charge de sa maquette. Le reste de la presse a traité l'info en pages intérieures.
En revanche, les taxis, qui dépendent de la Ville Autonome de Buenos Aires (majorité néolibérale de droite), ont obtenu une revalorisation de leurs tarifs réglementés de jour et de nuit de 30% afin de compenser leurs pertes de revenus dues à l'inflation-record héritée de l'ancien gouvernement. Or les taxis pallient le faible développement du réseau public, notamment celui du métro (très peu de lignes pour une agglomération aussi étendue).
Pour en savoir plus : lire l'article de Página/12 sur les transports publics lire l'article de Página/12 sur les taxis lire l'article de La Prensa lire l'article de La Nación