C’est ce qui se passe avec celles et ceux qui se servent de la citation du responsable du PCF en 1936 pour fustiger la mobilisation de celles et ceux qui se battent depuis plus d’un mois contre le projet inique de réforme du système de retraite par répartition.
Maurice Thorez avait bien appelé à savoir terminer une grève dès lors que satisfaction avait été obtenue.
Ce fameux compromis fut celui qui permit aux salariés d’obtenir, via les accords de Matignon signés quelques jours avant son discours, rien de moins que la naissance des conventions collectives, la protection de la liberté syndicale, des augmentations de 7 à 15% pour les ouvriers, le passage à 40 heures…
Précisément ce que tente de mettre à bas la Macronie.
Les grévistes, les manifestants, outre qu’ile demandent le retrait du projet gouvernemental, sont forts ,comme en 1936 ,de propositions pour améliorer notre protection sociale.
C’est bien l’exécutif qui ne veut rien entendre, lui qui porte un projet de société qui asservirait nos vies à la loi unique du marché.
Son » compromis » porte en réalité sur le niveau de régression sociale auquel il faudrait consentir !
Un véritable retournement de l’histoire auquel la citation de Maurice Thorez ne saurait servir de caution.
Section de Sète du PCF