Le petit chaperon rouge d'après le conte de Charles Perrault raconté par Beatrix Potter et illustré par Helen Oxenbury

Par Leslectures2thalie
Date de parution: 23/10/2019 (Attention c'est une réédition)
Éditeur: Kaléidoscope
ISBN: 978-2-37888-003-3
EAN: 9782378880033
Format: Album
Présentation: Relié
Nb. de pages: 46 pages
Poids: 0.38 Kg
Dimensions: 19,9 cm × 26,3 cm × 1,2 cm
Prix: 13.50€
Note: 19/20
Résumé:
Le Petit Chaperon rouge a inspiré des générations d'auteurs et d'illustrateurs. Dans un texte jamais publié de son vivant, Beatrix Potter livre sa version, pleine de suspens et de noirceur, du conte original de Charles Perrault. Quant aux magnifiques illustrations de Helen Oxenbury, elles donnent une dimension nouvelle, non dénuée d'humour, à ce classique des classiques.
Les contes de Perrault ne sont initialement pas prévus pour des enfants. Au XVIIème siècle, les contes ont des sens cachés (cf. Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim) et s'adressent à un public adulte. Les enfants à cette époque ne sont pas considérés de la même façon qu'à l'époque actuelle. Ce n'est que des années plus tard que des versions édulcorées, plus "lisibles" ont été adaptées pour un jeune public.

La version racontée par Beatrix Potter est donc proche de la version originale puisque le petit chaperon rouge finit mangé par le loup. Pas de happy-end donc mais un texte plus sombre sans pour autant être traumatisant.
Le texte est merveilleusement mis en valeur par Helen Oxenbury, célèbre illustratrice du classique La chasse à l'ours.
L'objet est splendide, les illustrations traditionnel en font un album très noble et précieux. On a l'impression d'avoir le texte original sous les yeux. Le classique sert le Classique.
Les couleurs sont tendres, douces, les traits de crayons de couleurs et de crayon papier sont très structurés, précis.
Je n'imagine pas les contes de Perrault autrement. J'aime vraiment cet aspect suranné pour cette version. Comme un retour en arrière, comme une plongée dans le passé.
Je trouve que le dénouement, sous cette présentation, passe beaucoup mieux. C'est moins agressif. La douceur des traits allègent la chute. De plus, le fait qu'Helen Oxenbury ait choisi pour dernière illustration un loup repus poursuivi par des bûcherons laisse une porte ouverte à une fin plus positive.
Pour moi, c'est une réussite, un album à avoir dans sa bibliothèque.