Coronavirus, conditionnement social et réactions émotionnelles

Publié le 17 mars 2020 par Chrisandflow

Compte tenu des évènements qui semblent se dérouler en France actuellement (par chance je n’y suis plus depuis 2 semaines), je me suis dit que vous aviez peut-être d’autres préoccupations que l’apprentissage de la séduction en ce moment. Surtout que pratiquer semble un peu compliqué dans l’état actuel des choses.

Du coup, plutôt que de publier l’article prévu, je vais mettre de côté pour la séduction pour partager avec vous quelques pensées qui me viennent à l’esprit depuis quelques jours, avec cette histoire de coronavirus.

Les sources de conditionnement

De nombreuses fois sur ce blog, j’ai parlé de l’influence de notre environnement sur notre manière de percevoir la séduction, les femmes, le sexe et les relations amoureuses.

C’est une bonne chose de se rendre compte que les médias, nos parents, nos amis et notre milieu social en général nous conditionnent, non seulement à penser et agir d’une certaine manière pour notre vie amoureuse et sexuelle, mais aussi pour quasiment tous les domaines de notre vie – notre rapport à l’argent, notre foi, ce que nous considérons comme moralement acceptable ou non, etc., etc.

Mais vous devez aussi vous rappeler que ces sources de conditionnement continuent à vous influencer au quotidien.

Même si vous êtes un affreux macho misogyne aujourd’hui, si vous vous mettez à regarder des films romantiques, à lire des livres à l’eau de rose, à écouter des chansons d’amour et à trainer avec des gens très « fleur bleue » au quotidien, cela va avoir une influence sur votre manière de penser et d’agir. Que vous en ayez conscience ou non. En l’espace de quelques mois, vous allez devenir plus fleur bleue et mollasson avec les femmes vous aussi.

C’est pourquoi je vous recommande de bien contrôler ce genre de « sources d’influence » si vous voulez garder un comportement et état d’esprit efficace avec les femmes.

De manière plus générale, les sources d’informations auxquelles vous êtes exposé, ainsi que l’environnement dans lequel vous êtes immergé, vous conditionnent à percevoir un évènement d’une certaine manière.

Cette affaire de coronavirus en est un bon exemple…

Depuis 2 semaines je suis à Lisbonne, au Portugal. Jusqu’à avant-hier, où les gens ont commencé à faire la queue à l’entrée des pharmacies et à se couvrir d’un masque (pour certains), la population vivait relativement normalement. En plus, je ne regardais ni la télé ou ni les infos là-bas. Donc, je n’ai développé aucune inquiétude à l’égard du virus.

Hier encore, pendant que la France s’apprêtait à entrer en quarantaine, j’ai fait quelques approches, puis j’étais en rencard avec une petite brunette brésilienne, et ça ne nous a pas empêchés d’être très tactiles l’un avec l’autre.

Honnêtement, jusqu’à avant-hier j’aurais presque pu oublier l’existence de ce foutu virus si quelques personnes de mon entourage en France n’avaient pas ramené le sujet dans chacune de nos discussions, de manière quasi obsessionnelle.

À vrai dire, je n’ai pu réaliser l’ampleur que cela a pris en France qu’hier, lorsque j’ai appris toutes les mesures drastiques qui ont été prises. Là, je me suis dit « Ah oui, quand même ! »

Évidemment, si j’avais été en France ces 2 dernières semaines, j’aurais sans doute appréhendé l’évènement différemment. Voyant mon entourage et la population très anxieuse d’une part, et écoutant un peu les médias de l’autre, j’aurais sans doute été un peu « contaminé » par la peur ambiante.

Au lieu de cela, comme je suis dans un pays moins touché et que je ne suis presque pas l’actu médiatique, j’ai tendance à voir ce virus comme une sorte de mauvaise « grippe », qui n’est létal que pour les personnes déjà en mauvaise santé (ce qui est à mon avis le cas…)

Est-ce que je minimise l’importance du problème !? C’est possible… Et c’est probablement en partie à cause de mon environnement.

Si j’étais en France actuellement, probablement que mon opinion aurait été quelque peu influencée par l’environnement. Je serais peut-être même devenu un peu hypocondriaque…

En tout cas il aurait été difficile de ne pas être influencé, ne serait-ce qu’un peu.

Si les personnes autour de nous pensent et agissent comme si le coronavirus était un fléau équivalent à la peste noire ou la grippe espagnole, c’est difficile de garder la tête froide.

En réalité, si on se fie aux faits, à moins d’être régulièrement en contact avec des personnes âgées (genre vos grands-parents), qui sont en effet susceptibles de succomber à ce virus tout (comme ils pourraient succomber d’une grippe ordinaire ou en chutant des escaliers ou d’une), les risques sont relativement faibles.

En tout cas ce n’est pas une épidémie digne d’un film catastrophe hollywoodien !

Si vous gardez votre calme et que vous vous contentez d’éviter les risques de contagions/propagations avec les mesures d’hygiène de base comme (a) se laver les mains régulièrement et (b) éviter de postillonner ou tousser au visage d’autrui, tout ira bien.

Et même si vous attrapez le virus, en assumant que vous êtes en bonne santé, tout ce que vous risquez c’est de rester alité plusieurs jours avec de la fièvre, des maux de tête et de gorges.

La seule véritable crainte légitime qu’on puisse avoir, selon moi, c’est d’infecter des proches dont la santé est fragile.

Le meilleur moyen pour éviter cela, c’est d’éviter de les voir jusqu’à ce que les risques de contamination retombent. Sinon, lavez-vous bien les mains et portez un masque quand vous êtes auprès d’elles.

Mais par pitié, restez lucide et calme !

Gardez sa lucidité et son calme doit être une manière d’être, pas seulement un comportement qu’on fait l’effort d’adopter quand on séduit.

C’est finalement comme pour les IST : du moment que vous prenez vos précautions pour vous protéger et protéger vos partenaires (en portant une capote), vous n’avez pas à vous inquiéter outre mesure.

La peur ressentie actuellement par la population est bien plus émotionnellement, due à l’influence de l’environnement, que rationnelle.

Ce qui m’amène à ma seconde remarque…

La manière dont la masse réagit

En vérité, c’est peut-être ce qui m’effraye le plus dans cet évènement…

Je regarde avec un peu de recul ce qui est en train de se passer en France, via les réseaux sociaux notamment.

Entre les gens qui se ruent sur les pâtes, le riz et les bouteilles d’eau dans les grandes surfaces, les hyperpessimistes qui prophétisent une quasi-fin du monde et les conspirationnistes qui crient au complot judéomaçonnique ou du lobby pharmaco-chimique… Franchement, plus besoin d’être abonné à Netflix : les réseaux sociaux suffisent !

Plus sérieusement, l’attitude générale est plus pathétique qu’autre chose.

Il fallait s’y attendre. C’est également quelque chose dont j’ai eu l’occasion de parler : agir et penser comme la masse est plus souvent signe de médiocrité qu’autre chose…

C’est vrai en séduction, en relation et dans la vie en général.

Bien sûr, je ne cherche pas à minimiser la gravité de ce qui se passe actuellement. Toutefois, il faut pointer du doigt le manque total de discernement et de rationalité de la masse, conditionnée par des médias qui font leur beur en distillant de la peur et du sensationnel.

Et malheureusement, cela fait une réaction en chaîne, qui se répercute jusqu’aux décisions politiques.

Attention : Chris sort sa boule de cristal

Je peux dès à présent prendre les paris sur ce qu’il va se passer dans les quelques prochains mois…

  1. Le côté neuf et sensationnel du sujet va retomber, et, au vu de l’audimat qui redescend, les médias vont peu à peu le mettre de côté pour le remplacer par d’autres, plus « neufs et sensationnels » – les élections américaines, de nouvelles tensions russo-américaines et risque de nouvelle guerre froide, les médailles d’or françaises aux Jeux olympiques, whatever.
  2. Moins les médias en parleront et plus la psychose va se dissiper, jusqu’à ce que ça devienne un vieux et lointain souvenir.
  3. En fin de compte, avec du recul on va s’apercevoir que la situation était beaucoup moins catastrophique qu’on l’imaginait – avec un nombre de victimes relativement faible comparé à l’ensemble de la population – quelques centaines, soit moins de 0,0001% la population, soit moins que la grippe saisonnière, les accidents de la route, les suicides et erreurs médicales (dont pourtant personne n’a peur).

En bref, ce sera la même chose qu’après…

  • La vague d’attentats en France.
  • L’épidémie de grippe aviaire (H1N1).
  • Le bug de l’an 2000.
  • Et la fin du calendrier Maya pour quelques-uns… (aux États-Unis, pas mal de couillons de suvivalistes s’étaient planqués dans les montagnes avec des armes et des provisions…)

Quand on traite les évènements de manière purement émotionnelle, comme la masse, il ne se passe pas 2 ans sans qu’on ait l’impression d’être en danger de mort !

Ça augmente le stress et l’anxiété, et les risques de développer des maladies réellement grave, comme le cancer.

Cette manière purement émotionnelle de traiter les évènements est aussi ce qui fait défaut aux hommes durant le processus de séduction. Ça fait d’eux de vraies girouettes émotionnelles…

  • Quand une fille leur envoie un pseudo-signe d’intérêt (elle sourit, se montre amicale), ils s’enflamment !
  • Lorsqu’elle envoie un psueudo-signe de désintérêt, ou annule un rendez-vous, ou autre, le ciel leur tombe sur la tête !
  • Lorsque la fille les laisse l’embrasser, ils ont l’impression que l’affaire est dans le sac, que c’est déjà leur copine !
  • Etc., etc.

Ne soyez pas comme la masse ! Apprenez à appréhender les évènements d’une manière plus froide, détachée et rationnelle. C’est une qualité masculine, qui manque cruellement à l’homme moderne.

En outre, cela vous rendra plus heureux et épanoui, que ce soit dans votre vie affective, sexuelle, ou en général.

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