Amazing Stories - Histoires Fantastiques // Saison 1. Episode 3. Dynoman and the Volt!!
Une fois de plus, Apple insiste pour que dans son histoire il y a une jolie morale à voir avec un joli message de tolérance. L’histoire de ce jeune garçon qui va se faire ridiculiser au collège pour son goût pour le cosplay est terrible, mais je pense que c’est terriblement réaliste. Mais dans ce nouvel épisode, la série nous plonge dans le monde des comics avant tout. Peter Ackerman (The Americans, L’âge de glace) nous propose une plongée classique du genre sur la mise en scène de Susanna Fogel (L’espion qui m’a larguée) mais une plongée qui a du charme malgré tout. La tendresse familiale d’une origine de super-héros est aidée par Robert Forster. Ce dernier insuffle quelque chose à l’épisode qui permet de ne pas s’ennuyer et qui donne envie de voir comment il va évoluer avec sa bague aux pouvoirs surnaturels.
Comme dans toutes les histoires habituelles de Amazing Stories, il y a une morale à apprendre et le fait que l’on ne peut pas toujours abuser des bonnes choses. « Dynoman and the Volt » est aussi une occasion pour deux personnages qui sont en train de vivre une vie dont ils n’apprécient pas les changements dans un foyer qui ne vient pas à la rescousse. Joe, le grand père de l’histoire, doit partir à la retraite alors qu’il aime plus que tout son travail. Tout cela est fait dans le but d’apprendre à Joe qu’il faut qu’il prenne plus de temps pour son fils (l’inverse a été fait quand il était jeune) et qu’il arrête de se tuer au travail pour rien. A côté, c’est le petit fils de Joe, Dylan. Ce dernier reste un grand rêveur et personne ne semble avoir de l’intérêt pour ce qu’il créé (notamment son frère Bryce, qui pense plus à sa petite amie et à l’embrasser qu’autre chose).
A la fin, l’épisode était moins ennuyeux que les deux précédents et il y avait beaucoup plus à apprécier dans l’histoire de chacun des personnages. Pour autant, Amazing Stories reste coincée parfois dans sa manière de raconter. On a l’impression de voir des scénarios qui manquent de modernité. Le seul truc qui permet de voir que nous sommes en 2020 ce sont les produits Apple qui sont mis en scène de partout (que cela soit un iPad Pro ou un iPhone XS dans cet épisode).
Note : 5.5/10. En bref, un peu plus inspiré que les autres mais ce n’est pas non plus brillant.