C’est environ 5 à 7% des Français qui arrêtent involontairement leur respiration en dormant. C’est 2% des enfants entre deux et six ans touchés.
Ces pauses respiratoires durent en moyenne 10 secondes mais cela peut aller jusqu’à 30 secondes et se produisent plusieurs fois par nuits. Pour les médecins, on considère cela comme problématique et potentiellement grave lorsque ces arrêts respiratoires se produisent plus de 5 fois par heure. L’apnée du sommeil peut être très gênante et a un impact sur le reste de la journée. La personne qui en souffre ne dormant pas assez. Et 8 apnétiques sur 10 ne savent pas qu’ils le sont.
Les symptômes se manifestent souvent par : un ronflement gênant au quotidien, une respiration saccadée pendant la nuit avec micro-réveils à répétition, réveils en sursaut et sensation d’étouffement, un sommeil agité et non réparateur (vos draps peuvent être particulièrement défaits et vous avez pu transpirer), besoin d’uriner plusieurs fois par nuit, cauchemars (sur l’asphyxie ou encore la chute)… Mais le mieux est de demander à son entourage et plus spécialement à son conjoint.
En journée cela se traduit par plusieurs conséquences : une fatigue extrême, état anxieux et/ou déprimé, troubles de la libido et troubles érectiles, des difficultés à se concentrer et à mémoriser, pertes de mémoire, maux de tête, irritabilité, somnolence non expliquée et parfois des endormissements involontaires…
À long terme, on parle de conséquences telles que l’infarctus ou l’Alzheimer si elle n’est pas traitée. L’apnée du sommeil se diagnostique chez un médecin, certains en sont même spécialistes. Le plus souvent on enregistre le sommeil du patient pour évaluer en même temps la gravité de l’apnée. Le médecin va dans un premier temps vous demander, à vous et à votre entourage, tous les symptômes relatifs à l’apnée. Il pourra vous proposer également de tenir un agenda du sommeil où seront notées les heures de perturbations du sommeil. Le médecin va aussi surveiller la pression artérielle, les antécédents cardiaques, le poids…
On réalise par la suite un bilan du sommeil dans une institut spécialisé.
Beaucoup de médecin vous proposeront de suivre un traitement par médication. Pour éviter que ça n’arrive et l’atténuer un peu soi-même pour éviter de trop s’assommer avec des médicaments : on préconise d’essayer de perdre du poids grâce à une alimentation plus saine et équilibrée. On peut aussi faire de l’exercice, avec trente minutes par jour c’est amplement suffisant. Éviter l’alcool, la cigarette et dormir en gardant la tête surélevée. Surveiller ses allergies.
Dormir sur le dos favorise l’apnée, la langue appuyant sur la gorge. Il est donc recommandé de dormir plutôt sur le côté. Petite astuce pour ne pas dormir sur le dos : prenez un soutien-gorge et enfilez le à l’envers et mettez des balles de tennis dans chaque bonnet. Quand vous dormirez et que votre corps voudra basculer sur le dos, celui-ci se remettra instinctivement sur le côté en sentant la gêne qu’occasionnent les balles.
En ce qui concerne les anomalies morphologiques qui causent l’apnée, des opérations chirurgicales peuvent être effectuées.
Il y a peu, le dépistage de l’apnée du sommeil est possible grâce au dispositif Analyser de Withings , un objet connecté à installer sous le matelat qui vient contrôler la gravité de l'apnée du sommeil. Ce capteur de sommeil surveille l'activité cardiaque, la respiration ou encore l'agitation. Ce dispositif coûte aux alentours de 130 euros. On peut aussi contrôler son temps de sommeil avec l’application smartphone Health qui est déjà présente sur une bonne partie des smartphones. Cette application peut surveiller notre poids, nos efforts sportifs, le nombre de kilomètres effectués en une journée par exemple. Mais surtout, elle permet de contrôler l'activité pendant le sommeil et la durée du sommeil. L'application, souvent déjà installée sur les smartphones, est gratuite. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...