Royalties

Par Elisabeth Leroy

Lorsqu'une redevance est versée à un artiste ou au détenteur d'un brevet, on parle de "royalties".

Un terme emprunté à l'anglais, mais qui a vu le jour en France au Moyen Age. Le souverain accordait alors parfois l'exploitation d'une terre à une personne, en échange d'un paiement, ce qu'on appelait le "droit de royauté". Cela concernait en particulier les exploitations minières. Les "royautés" ont ensuite été utilisées en Angleterre, traduites en "royalties", en étant inscrites dans le droit commercial du pays. Ces paiements ont été repris dans le domaine culturel au début du 20ème siècle, quand le progrès technique a permis de diffuser les oeuvres à grande échelle. C'est l'entreprise américaine Victor Talking Machine Company qui a commencé à rémunérer les chanteurs en fonction du nombre de disques qu'ils vendaient. Et le terme "royalties" s'est étendu dans le monde entier.

(en photo, John LENNON).

Lorsqu'une redevance est versée à un artiste ou au détenteur d'un brevet, on parle de "royalties".

Un terme emprunté à l'anglais, mais qui a vu le jour en France au Moyen Age. Le souverain accordait alors parfois l'exploitation d'une terre à une personne, en échange d'un paiement, ce qu'on appelait le "droit de royauté". Cela concernait en particulier les exploitations minières. Les "royautés" ont ensuite été utilisées en Angleterre, traduites en "royalties", en étant inscrites dans le droit commercial du pays. Ces paiements ont été repris dans le domaine culturel au début du 20ème siècle, quand le progrès technique a permis de diffuser les oeuvres à grande échelle. C'est l'entreprise américaine Victor Talking Machine Company qui a commencé à rémunérer les chanteurs en fonction du nombre de disques qu'ils vendaient. Et le terme "royalties" s'est étendu dans le monde entier.

(en photo, John LENNON).