25 ans après son dernier match européen, l’AS Saint-Étienne jouera à nouveau la Coupe UEFA. Dans le Forez (et ailleurs) c’était inimaginable au mois de février dernier. Les hommes de Laurent Roussey occupaient alors une peu enviable 16è place après une défaite 3-0 à Strasbourg. Ce qu’on ne savait pas, c’est que c’était l’avant-dernière de la saison. Seule la défaite 2-0 au Vélodrome fut un nuage à un parcours… d’européen. Certes grâce à un calendrier favorable : Nancy (4-0), Caen (1-3), Nice (0-0), Toulouse (0-0), Auxerre (1-3), Le Mans (4-1), Lens (2-0), Sochaux (1-1), Lorient (1-0), Metz (0-1), Lille (0-0), Paris (1-1) et Monaco (4-0).
Garder les cadres.
Saint-Étienne serait en train de se monter une équipe avec un banc histoire de bien figurer en championnat et aller un peu plus loin que la phase de poule en UEFA, ça serait pareil. Laurent Roussey s’est expliqué là-dessus le 15 juillet dernier : « Conserver nos meilleurs joueurs était notre objectif numéro un. Il est atteint. Nous n'avons pas vendu d'éléments prioritaires et avons refusé toutes les sollicitations extérieures pour nos jeunes ». Le technicien stéphanois compte également sur l’arrivée de Sébastien Puygrenier.
Obligé de faire avec la Coupe d’Europe.
Le premier match européen du club depuis 25 pourrait bien voir une fiesta d’enfer au stade Geoffroy Guichard avec plateau d’anciennes gloires du club (jusqu’au Président de l’UEFA Michel Platini ?) et pourquoi pas contre une bonne pointure européenne. En effet, les Verts ne seront clairement pas dans les têtes de série. Arsenal ou Liverpool, Barcelone, l’Atletico Madrid (qui auraient eu une défaillance en troisième tour préliminaire de ligue des champions) ou le Milan AC (5è de Serie A), le FC Séville ou encore Benfica le seront eux.
Les coéquipiers de Pascal Feindouno devront alors répondre à la question qui hante les supporters parisiens et marseillais : Sont-ils capables de supporter la pression d’un club qui se redécouvre des ambitions ?