Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide et crimes de guerre par la justice internationale, a été arrêté lundi par les services secrets serbes au terme d'une traque de 13 ans (ici).
Mais dans ce genre d’affaire politique, rien n’est jamais fortuit. Le Monde (ici) rapporte en effet que l'annonce de l'interpellation est intervenue à la veille d'une réunion des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne qui doivent discuter d'un resserrement des liens avec la Serbie après la formation d'un nouveau gouvernement pro-occidental. On sait en effet que l’accession de la Serbie au statut officiel de candidat à l'intégration à l'Union européenne est conditionnée par l’arrestation et la remise de ses criminels de guerre au TPI de La Haye.