#2020RacontePasTaVie - jour 186, l'album du samedi : La Mar Enfortuna & Convivencia

Publié le 04 juillet 2020 par Aymeric


Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la musique occupe quelque place dans ma vie. A l'intérieur de cette place trônent en majesté une cinquantaine d'albums. Et parmi ceux-ci deux de la Mar Enfortuna, La Mar Enfortuna lui-même et son suivant Convivencia.

Oui, aujourd’hui, deux albums pour le prix d’un seul album du samedi, mais c’est qu’ils sont, d’une certaine manière, indissociables.
Commençons par décrire le principe de ces deux disques. Et pour cela, en application de la loi du moindre effort allons piocher du côté de chez Wikipedia : « La Mar Enfortuna est une interprétation moderne de la musique perdue ou oubliée, principalement des Sépharades , du 11ème au 16ème siècle, avec des chansons chantées en ladino, arabe, araméen, espagnol, grec et anglais. »

Il faudrait peut-être préciser aussi qu’à la barre de cette itinérance musicale se trouvent Oren Bloedow et Jennifer Charles – par ailleurs aux commandes du groupe Elysian Fields qui eut son heure de gloire dans la deuxième moitié des années 90, mais à côté duquel j’étais complètement passé à l’époque.

Comment donc suis-je alors tombé sur ces deux disques ?
Déjà, bien qu’ayant un peu snobé leur précédent groupe, j’avais su remarquer leur participation à au moins deux compilations Great Jewish Music de l’excellent, merveilleux, précieux label Tzadik (je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé), celles consacrées à Serge Gainsbourg et Sasha Argov.
Et puis le label éditant ces deux disques, Tzadik, justement, l’excellent, merveilleux, précieux label Tzadik (je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé), le rayon dans lequel la médiathèque (une fois n’est pas coutume, je ne me souviens plus de laquelle il s’agissait) l’avait rangé, ont fait que je n’ai pas hésité bien longtemps avant de les glisser dans ma besace.

Et bien m’en prit, car ils font désormais partie de ceux que j’écoute le plus souvent aujourd’hui, y trouvant encore des richesses que les écoutes précédentes n’avaient pas tout à fait, ou pas sous cet aspect, dévoilées.
La déclinaison du principe évoqué plus haut dans le copié/collé de la page de Wikipedia se fait à la fois dans une grande variété de styles tout en étant d’une parfaite cohérence sonore, la musique y est à la fois très sophistiquée (appuyée sur beaucoup de collaborateurs puisés dans l’immense réservoir du label Tzadik, l’excellent, …) et très limpide, sobre, où rien ne semble être en trop.

Devant une tant de délicatesse les propos semblent bien lourds. N’en rajoutons donc pas d’autant que le presse et votre patience s’use.