Le grand art des petites escroqueries, de Sophie Endelys

Par Goliath @Cayla_Jerome

En recevant un colis contenant 502 dessins fait par sa mère décédée en 1999, Clémence découvre en 2010 que sa mère,  Julia James, n’est pas morte dans un accident de voiture alors qu’elle était enfant. Julia était en train d’écrire un livre sur les petites escroqueries lorsque l’accident a eu lieu. Elles étaient parties s’isoler en Normandie afin de terminer cet ouvrage. Divorcée, du moins c’est la version officielle, Clémence a été élevée par son grand-père. Qui a travesti la vérité à clémence, et pourquoi ? Plus que troublée, elle cherche à savoir pourquoi tous lui ont menti. Elle va vite découvrir qu’un mensonge peut en cacher d’autres, de sorte que la vérité s’enfoui dans une profondeur incroyable, noyée par un système auto-protecteur d’une redoutable efficacité. Le mensonge est un art, et cela s’apprend !…


Sophie Endelys signe ici un roman à suspense, c’est un festival qui ne cesse de rebondir, un véritable thriller où les protagonistes sont liés par un secret le rendant hermétique à l’éclosion de la vérité. Il faudra, pour clémence, batailler contre ceux en qui elle croyait, mais le chemin sera constellé d’embûches car tous ont quelque chose à perdre. Si l’un tombe, tous chuteront avec lui ! En voulant écrire un livre divertissant sur les petites escroqueries, Julia James a-t-elle ouvert la boîte de Pandore ? Si chacun a quelques petits reproches à se faire question honnêteté, Clémence va découvrir un système bien rodé se nourrissant de lui-même afin de vivre et de croître encore et encore… Une histoire est si bien ficelée que certains ne sauront plus vraiment qui ils sont réellement !


L’auteur nous offre un livre qui sent le soufre ! C’est un roman noir, bien écrit qui ravira les amateurs d’émotions fortes. Après avoir lu ce livre, on aura une vision un peu différente des vérités que l’on pensait acquises. Le phénix sait renaître de ses cendres, quoi qu’il advienne, là ou ailleurs… La vérité n’étant que ce à quoi l’on croit puisque tous lui donnent crédit.

Présentation de l’éditeur

Juillet 1989. Julia James est victime d’un terrible accident de voiture. La talentueuse journaliste, qui peinait sur son livre Le Grand Art des petites escroqueries, avait loué une dépendance sur la propriété de la Fondation Saint-Just – une école qui propose des stages révolutionnaires de développement personnel – pour l’été afin d’y achever son manuscrit.
Avril 2010. Sa fille, Clémence, reçoit un colis contenant 502 dessins réalisés par Julia, qui est morte en 1999 – dix ans après son décès officiel –, au couvent de la Sainte-Charité, non loin de la Fondation.
Pourquoi le père de Clémence lui a-t-il fait croire à la mort de sa mère ? Quel rôle ont joué l’avocat Maxence Saint-Just et Marius, l’édi¬teur de sa mère ? Son grand-père lunetier, qui l’a élevée, savait-il ? Et, surtout, qu’avait donc découvert Julia à Groumenville ?


Un peu de l’auteur

Sophie Endelys mène en Normandie une carrière de magis trate. On retrouve dans ce cinquième roman son univers riche de fantaisie et d’intelligence. Elle a publié aux Presses de la Cité Les Gardiennes du silence (2019).

Source photo BABELIO

Détails sur le produit

• Poids de l’article : 531 g
• Broché : 384 pages
• ISBN-10 : 225819184X
• ISBN-13 : 978-2258191846
• Éditeur : Presses de la Cité (1 octobre 2020)
• Dimensions du produit : 14.2 x 3.2 x 22.5 cm
• Langue : : Français





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