Palmarès, les Centre : Sella folie

Publié le 12 novembre 2020 par Levestiaire @levestiaire_net
On a vérifié et effectivement le Vestiaire n'a jamais donné son classement des meilleurs trois quart centre. Il n'en a pas donné non plus la définition. Personne ne l'a jamais donnée car Stephane Glas, Richard Dourthe et Tana Umaga sont difficilement comparables. Alors on va pas commencer aujourd'hui. Quand on pense que Castaignede a fini centre. Pourquoi pas Thierry Lacroix ?

Voici quand même la liste des cinq meilleurs centre de ces trente dernières années dans le monde. On va donc pouvoir mettre Sella dans le classement. Oui on sait il y a des premiers centre et des deuxièmes. 5. Brian O'Driscoll

Le vrai problème de Brian ce sont ses coéquipiers. A part Keith Wood peut-être. Aucun n'était capable d'être champion du monde. Il leur a appris à jouer au rugby en leur montrant comment plaquer, perforer une défense ou aller vite ballon en main. L'Irlande a donc arrêté de se faire humilier aux cinq ou six nations. Geoghegan n'y était pas parvenu. Déjà qu'ils arrivaient pas à écrire son nom. Thank you Brian !

4. Will Carling

Vous pouvez vérifier, il n'est pas champion du monde lui non plus. Vous me direz que Sella pas complètement non plus à cause de Benazzi ou Mandela et que souvent Will a fessé Philou et pas de la façon qu'il réservait à Lady Di. Dans celles là il n'y avait pas toujours Guscott qui regardait.

3. Ma'a Nonu (ou Franck Bunce-Walter Little)

Encore un qui marchait par paire. Normal sans Conrad Smith, il faisait moins peur qu'Umaga. En général les lignes arrières All Black font tout le temps peur de toute façon. Alors pourquoi le mettre troisième ? Parce qu'il faut bien mettre un NZ, c'est toujours les meilleurs à tous les postes quel que soit le moment de l'histoire. A part peut-être quand Byron Kelleher était aligné avec Carlos Spencer. Et que Glenn Osborne était en 15. En vrai le meilleur c'était Franck Bunce mais ça manquait de finition.

2. Tim Horan

Là pas besoin d'expliquer pourquoi. Sauf peut-être pour ceux qui ne comprendraient pas comment il peut se retrouver que deuxième avec son palmarès. La raison est bien plus obscure que ce que vous pensez. Il n'était juste pas Lot-et-Garonnais. Si ça ne vous suffit pas dites vous aussi que Jason Little aurait très bien pu être là lui aussi. Bravo quand même pour la World Cup 1991 malgré Lynagh, Farr Jones et Campese.

Il était peut-être plus impressionnant à Armandie qu'à Twickenham ou au Parc des Princes. Mais naitre à Tonneins, porter une drôle de coupe au bol qui ne masquait pas un orifice nasal proéminent, et remporter le Mondial 1995. Que demander de plus ? Jauzion, Codorniou voire Boniface ont tout appris de lui. Le café de la Poste le remercie ainsi que Richard Escot pour les droits d'auteur. Philippe Mothe aussi. Qui ça ?