D’heure en heure plus délicieux

Par Vertuchou

Aimante pieuse même à mes heures
Je trouve le mur haut
Le chemin long
Le chat l’ibis le crocodile
Sont mes camarades de classe
Le fleuve coule sacré
Dans les ruelles vides de la grande ville
La pierre friable mendie
Il ne faut guère penser aux prières
Quand le désir se réveille béant
Même la tendresse se trouve étrangère
Aux agapes du grand palpitant  

Joyce Mansour

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