En revanche, la partie temps de travail, ajoutée unilatéralement par le gouvernement, est très sévèrement critiquée par l’opposition et les syndicats, qui y voient une “déréglementation sans précédent” du droit du travail, 10 ans tout juste après le vote de la première loi Aubry sur les 35 heures. Nicolas Sarkozy a lui-même qualifié cette réforme de “dernière étape pour réparer les dégâts des 35 heures“. “C’est la fin des 35 heures imposées“. Concrètement, l’employeur pourra dépasser le contingent d’heures sup actuel (maximum 220 heures/an), sans plus avoir à demander l’autorisation de l’inspection du travail, sous réserve de ne pas dépasser 48 heures par semaine. Les “forfaits“, qui concernent surtout les cadres, sont étendus aux salariés “autonomes“. L’employeur pourra désormais demander individuellement à ses cadres de renoncer à des jours de repos.