Dans le délire identitaire et le racolage de l'extrême droite par le pouvoir macronard, la ministre de l'enseignement supérieur est montée d'un cran : l'enquête à l'université qu'elle a annoncé est digne d'un nouveau maccarthysme.
A l'époque, une véritable chasse aux sorcières avait sévi dans un climat de délation et d'hystérie contre les "rouges" aux Etats-Unis. Aujourd'hui, les macronards, via Frédérique Vidal, étendent dénoncer et chasser de l'université tous les chercheurs et enseignants qui ne sont pas dans la ligne macronarde.
Celles et ceux qui dévient de cette ligne sont affublés du terme d'islamo-gauchiste, à l'instar de leurs prédécesseurs des années 20-30 qui étaient qualifiés de judéo-bolcheviques ou judéo-maçonniques. La suite de l'histoire est connue. La politique du racisme d'Etat est allée jusqu'au bout de sa logique idéologique avec la solution finale..
En désignant un ennemi de l'intérieur, à l'instar de l'extrême droite, la macronie tente de diviser et de faire diversion pour que la question sociale ne soit pas au centre du débat politique. Toute la machine médiatique qu'elle subventionne à coups de généreuses aides publiques a embrayé pour occulter, d'une part, l'explosion de la pauvreté et du chômage, et, d'autre part, les dividendes de l'oligarchie qui ont bondi...
A force de reprendre à son compte l'idéologie de l'extrême droite, la macronie semble être complètement imbibée par les idées xénophobes et autoritaires... A se demander si Macron ne va pas participer à une primaire de l'extrême droite pour se présenter à la prochaine présidentielle !