Le Pinceau de Brueghel

Par Ivredelivres

" Dans un horizon immense éclairé par un soleil jaune se profile tout au fond une ville blanche estompée par la brume. Au milieu,sur une mer agitée par le vent, des bateaux voguent, voiles gonflées. Au premier plan un paysan laboure avec application, la tête penchée vers le sol. Au second plan, un berger regarde le ciel. Au troisième plan un homme est tout absorbé par sa pêche. "

Le paysan

" Bruegel a lu Ovide, les trois témoins en sont la preuve. Mais s'il les emprunte à Ovide, c'est pour détourner aussitôt le sens de leur témoignage : de béats, stupéfaits, émerveillés qu'ils sont dans le récit antique, ils se muent ici en témoins indifférents, peut-être même hostiles, à cette fin tragique. "

Le berger

" Sa chute alors n'est pas un accident, mais un châtiment. "

Le livre : La chute d'Icare - Jacques Lacarrière - Edition Seghers