Dans la série "j'ai
trop d'amis béats devant des pensées à la con écrites avec les pieds par des
philosophes bourrés sur des images en couleurs"
Longtemps je me suis longtemps levé au son de Lao
Tsoin tsoin. J'ai toujours aimé sa pensée musicale.
J'ai marché, marché, marché ...
Et j'ai vu sur le chemin …
Une chimère tenace
Des cardinaux éthérés
Un vampire froid
Une visionnaire multicolore, des paladins gluants,
des poulets fétides, des légumes gélatineux et des cailloux agressifs.
Des céphalopodes étrangers
Une naïade dorée
Un cadavre poilu, des faunes vertueux, un prévenu
lugubre, une sauvage envoûtée, un pirate transpirant.
Une panthère agressant un capricorne, un jour de
pluie.
Un chamane éphémère débattant avec une abeille, en
passant par un pays où une colonie frivole parlait de robots à l'extérieur de
marécages hantés un week-end sans télé, des monstres invisibles doublaient un
troubadour à la frontière d'une rue dans un triptyque de Jérôme Bosch.
La dame de Haute Savoie dans un labyrinthe de Faust
mais toujours pas de madeleine, ni de raton laveur.
J'ai replié mes gaules,
j'étais parvenu à destination!