Soigner les fruitiers avec des méthodes douces

Publié le 05 avril 2021 par Brunetisa

Je viens de terminer la lecture du livre de Jean-Luc Petit Des médecines douces pour vos fruitiers paru chez Terre vivante.

L'auteur est est arboriculteur, formateur et consultant, spécialisé dans les traitements naturels, auteur et rédacteur pour Terre vivante . Il collabore avec le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB).

Il commence par nous parler de l'eau et de sa qualité.

Puis, il évoque l'argile et nous explique comment l'utiliser.

Puis, il parle de phytothérapie et nous détaille les différentes préparations et les plantes à utiliser.

Ensuite, il passe à l'homéopathie et nous apprend comment s'en servir.

Puis, il évoque l'aromathérapie et liste les huiles essentielles les plus utilisées.

Il nous conseille ensuite 3 insecticides végétaux.

Puis, il nous apprend à utiliser la biodiversité en protection.

Il évoque enfin différentes alternatives comme les macéras, les EM, les fleurs de Bach, etc.

A la fin du livre, on trouve un glossaire, un index des maladies, et un index des ravageurs.

Voici un extrait :

"Lait et petit-lait

Peu de jardiniers connaissent les vertus du lait ! Il est pourtant très utilisé en viticulture et en arboriculture, sous forme de pulvérisations foliaires, principalement contre l'oïdium :

- En préventif, prévoir 0,1 l de lait de vache complet pour 10 l d'eau.

- Sur une maladie déclarée, suivant la gravité, on peut sans risque doubler la dose.

On peut utiliser aussi le petit-lait ou le lait seul sur la tavelure du pommier et du poirier, mais les résultats sont moins convaincants que sur l'oïdium.

Certains utilisent aussi le petit-lait (de vache, de chèvre ou de brebis, toujours en bio) dans le badigeon à la lance sur tout l'arbre ou le cep.

Le petit-lait est compatible avec toutes les préparations aux plantes décrites précédemment. Il peut également être appliqué en même temps qu'un traitement à l'argile (kaolinite calcinée ou autre).

L'expérience alsacienne

En Alsace, des arboriculteurs ont également expérimenté une utilisation directe sur le sol, sans dilution, avec de bons résultats. Ils préconisent d'avoir recours au lait au moment de l'incorporation de l'engrais vert ou d'une céréale pour favoriser une lactofermentation au sol.

Attention toutefois à ne pas surdoser, pour ne pas créer de bouillie si la terre est très humide !

N'oublions pas que le lait, comme le petit-lait, protège des U.V. et a aussi des vertus de mouillant."

Un livre vraiment exceptionnel ! Je connaissais quelques techniques et recettes (notamment au niveau des purins) mais là c'est vraiment une mine d'or, un livre indispensable pour tous les problèmes du jardin.

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