"Les Plaisirs de la chair" : un an et des poussières...

Par Vierasouto

cycle de cinéma japonais sur le net, été 2008
Premier film qu'Oshima tourne après avoir quitté les studios Shochiku, un peu comme son contemporain Yoshida dans
"Eros + Massacre"
, cela va l'autoriser à tenter pas mal d'audaces cinématographiques avec les images qu'il décentre, décale, superpose, utilisant la surimpression, mais sans jamais atteindre l'abstraction comme Yoshida. En exploitant l'onirisme et l'érotisme réaliste, Oshima filme, lui, la mise en chair des fantasmes, le passage à l'acte et la transgression des tabous qui l'obsèdent.