Diaboline : l’inversion du bien et du mal.

Publié le 29 juillet 2008 par Drzz

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Juifs, chrétiens ainsi que quelques musulmans réformateurs, pratiquants et non pratiquants, croyants et non croyants et quelques amis athées et agnostiques, j’ai cru comprendre que nous défendons - ou au moins respectons - toutes et tous la société libre de culture judéochrétienne. Dans ce cadre, nous sommes tous conscients que nous avons le devoir de résister à la terreur islamique qui - depuis des années - prend la forme d’une quatrième guerre mondiale. Quatrième guerre mondiale que nous n’avons du reste jamais souhaitée même si des idiots utiles continuent d’imputer les attentats du 11 septembre 2001 à la CIA, au Mossad, aux groupes pétroliers, au Pentagone et au chat noir de la voisine d’à côté. J’écris « quatrième » car la troisième guerre mondiale - dite guerre froide, avec ses 150 millions de victimes - est semble-t-il, à ce stade tout au moins, derrière nous.

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L’une des principales difficultés que rencontre notre résistance tient au fait que notre monde opère - chaque jour avec les mêmes mots - une ténébreuse inversion du bien et du mal. Ainsi par exemple un terroriste avéré est nommé activiste présumé. Un narcoterroriste est nommé guérilléro. Un dictateur de gauche est nommé président socialiste. L’antisionisme, l’antiaméricanisme et l’antichristianisme n’ont - paraît-il - aucun caractère raciste. Pourtant sionisme vient simplement de Sion qui veut dire Jérusalem. A ce compte-là, on pourrait tout aussi bien dire « antiromisme » à la place de anti-catholicisme et à la place de racisme anti-catholique. Ce qui permettrait de condamner d’office toute entité chrétienne encore vivante au Proche et au Moyen Orient sans être raciste pour autant. En revanche, la résistance au nazislamisme - c’est à dire l’anti-islamisme comparable à l’anti-fascisme - est nommé « islamophobie » autrement dit racisme. Le parti islamique turc est nommé parti islamiste modéré. Comme si islamiste et modéré pouvaient cohabiter. Hier soir un présentateur de télévision - parlant du parti islamiste turc - a dit « parti extrémiste modéré » au lieu de dire « parti islamiste modéré ». Lapsus révélateur s’il en est. Car il n’est pas toujours facile de mentir.

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Plus grave encore, notre résistance est nommée guerre d’agression. Et le jihad islamique ainsi que le terrorisme quel qu’il soit sont nommés résistance ou guérilla selon le cas. Un exemple de cette inversion des mots - et de l’inversion du bien et du mal qui en résulte - se déroule actuellement au Liban. Ainsi hier lundi 28 juillet, le « chrétien » Michel Aoun, membre d’une « entente » avec le groupe terroriste Hezbollah, a déclaré sans rougir : « Le Hezbollah est une Résistance noble en territoire libanais. (...) Nous refusons absolument qu’un État ou une autorité internationale ou locale qualifient des résistants libanais de terroristes ». Magnifique.

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Vous me direz que depuis le retour triomphal de l’assassin psychopathe Samir Kuntar au Pays du Cèdre plus rien ne nous étonnera de la part des hommes politiques libanais du temps présent. A ce propos justement cela ne s’arrange pas au pays du Levant. En effet hier lundi 28 juillet un envoyé du dictateur génocidaire soudanais Omar el-Béchir, envoyé se nommant Qotbi el-Mehdi, a effectué, après s’être rendu en Syrie, une petite virée du côté de quelques hommes politiques libanais de très haut rang. Pour quoi faire ? Pour défendre auprès des Libanais son chef soudanais génocidaire Omar el-Béchir accusé par le Tribunal Pénal International de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. Le petit envoyé soudanais se nommant Qotbi el-Mehdi a été reçu - rien que ça - par le président libanais « chrétien » Michel Sleiman. À l’issue de l’entretien, l’envoyé soudanais Qotbi el-Mehdi a affirmé avoir décelé « une compréhension parfaite » de la part du président libanais « surtout que le Liban a (...) contribué à la solidarité arabe pour appuyer le droit soudanais ». Ce n’est pas tout.

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Le petit envoyé soudanais se nommant Qotbi el-Mehdi a également été reçu par le président du Parlement libanais, l’ex-milicien chiite Nabih Berry. Enfin, le petit envoyé soudanais se nommant Qotbi el-Mehdi a également été reçu par le Premier ministre libanais Fouad Siniora. À l’issue de l’entretien, l’envoyé soudanais Qotbi el-Mehdi a affirmé qu’il a remarqué chez le Premier ministre libanais Fouad Siniora « une compréhension parfaite de la situation interne du Soudan, et beaucoup de compassion pour ce pays, ainsi qu’une assurance que le Liban jouera un rôle stable dans l’appui au Soudan, autant comme membre de la Ligue arabe que pour convaincre le Conseil de sécurité de l’ONU de renoncer à ces mesures ». Magnifique. Le jadis pays des Araméens soutient un dictateur génocidaire islamique. Le Liban comme membre de la Ligue arabe qui est actuellement présidée par la Syrie. Ceci explique cela. La majorité des hommes politiques libanais est encore et toujours au service du dictateur syrien - et président actuel de la Ligue arabe - Monsieur Bachar al Assad. Dictateur syrien qui exige de la part du monde arabe un soutient sans faille au président génocidaire soudanais Omar. Magnifique. C’est avec ce même Bachar al Assad que le Premier ministre israélien Ehud Olmert négocie - via le parti islamiste turc - la cession sur un plateau - si j’ose écrire - du Golan à la Syrie. Magnifique.

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Un autre exemple de cette inversion des mots - et de l’inversion du bien et du mal qui en résulte - se déroule actuellement en Irak. Ce qui s’y déroule actuellement est un bien. Mais on nous le présente déjà comme un mal. Concrètement les forces américaines et les forces irakiennes lancent actuellement une opération conjointe dans la province irakienne de Diyala. Les chances de succès de cette opération sont grandes en raison de l’engagement de 30.000 soldats et policiers irakiens et en raison de l’appui des groupes irakiens sunnites qui combattent le terrorisme d’al-Qaïda en Irak. La province de Diyala est l’un des derniers bastions de la banche irakienne d’Al-Qaïda.

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Sur le même thème, le commandant en chef des forces américaines en Irak depuis février 2007 - le général David Petraeus - a déclaré hier lundi 28 juillet à Reuters : « Les troupes irakiennes et américaines contrôlent la quasi-totalité de l'Irak et Bagdad devrait être en mesure d'assumer seul la sécurité d'ici la fin de l'année 2009. (...) Je pense qu'il est juste de dire que les forces irakiennes et de la coalition contrôlent une large majorité du pays. (...) C'est un changement majeur par rapport à (la situation) il y a seulement un an ». Merci à l’agence britannique Reuters. Car les médias francophones - eux - se sont concentré sur les quelques attentats survenus ces derniers jours et non pas sur la situation irakienne dans son ensemble.

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Autre bonne nouvelle cette fois du côté de l’Afghanistan et du Pakistan. Le spécialiste en armes chimiques d'Al-Qaeda - Midhat Mursi al-Sayid Umar alias Abu Khabab al-Masri - a été tué lundi 28 juillet dans le village Azam Warsak de la zone tribale du Waziristan du Sud au Pakistan par un tir de missile. Le membre d'Al-Qaïda - un Egyptien de 54 ans - a supervisé des camps d'entraînement terroristes en Afghanistan. La tête du spécialiste en armes chimiques d'Al-Qaeda était mise à prix cinq millions de dollars. L’ex-spécialiste en armes chimiques d’Al-Qaïda ? Avec le surplus des armes chimiques inexistantes et néanmoins utilisées par feu Saddam Hussein pour génocider des villageois kurdes irakiens ? Question « immonde » pas vrai ?

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Autre bonne nouvelle cette fois aux USA. Dimanche 27 juillet McCain a déclaré sur ABC News lors de l'émission This Week que Vladimir Poutine a mis la Russie sur la mauvaise voie de l'autocratie. McCain veut exclure la Russie du sommet du G8. Evoquant les récentes décisions de la Russie McCain a cité la baisse des livraisons de pétrole aux Tchèques parce qu'ils ont conclu un accord de défense avec les USA ; l'exclusion du groupe pétrolier British Petroleum de la Russie ; l'énorme pression sur la Géorgie et sur l'Ukraine ; ainsi que le blocage russe au Conseil de Sécurité de l’ONU sur le nucléaire iranien. McCain a déclaré : « Ils sont devenus une autocratie. (...) L'ex-président Poutine maintenant Premier ministre et son gouvernement ont mené le pays sur une très mauvaise voie. (...) Je suis sûr qu'il (Poutine) est aux commandes. Je ne pense pas qu'il aurait choisi son successeur (Dmitri Medvedev) s'il ne pensait pas rester aux commandes ».

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Curieux tout ça vous ne trouvez pas ? En cherchant bien on trouve de bonnes nouvelles par exemple hier en Irak et au Pakistan et de mauvaises nouvelles par exemple hier au Liban. Mais à suivre les médias les bonnes nouvelles d’hier viennent du Liban (les Libanais se sont enfin réconciliés avec et grâce à l’assassin Samir Kuntar ainsi que grâce et avec le noble mouvement résistant Hezbollah) et les mauvaises nouvelles d’hier viennent d’Irak (attentats) et du Pakistan (missile américain scandaleusement tiré depuis l’Afghanistan en territoire pakistanais sur un activiste présumé de la résistance al-quaïdique). C’est Diaboline : l’inversion du bien et du mal. What a wonderfull world.

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Miguel Garroté

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