En cette année du bicentenaire de la mort de Napoléon, je vous invite à visiter quelques-unes des résidences principales de l’Empereur de tous les Français mort le 5 mai 1821. Toujours sur les routes, infatigable cavalier, il lui fallait trouver sur son chemin de conquêtes un pied-à-terre parfois plus douillet que ses tentes de militaires et son lit de camp.
Le château de Saint-Cloud
C’est Joséphine de Beauharnais qui l’acheta en 1799 pendant la campagne d’Égypte de Napoléon. Il y résidera de temps en temps. Après son divorce avec Joséphine, il viendra régulièrement lui rendre visite dans ce château.
En 1804, Napoléon choisit définitivement Fontainebleau comme résidence principale lorsqu’il est présent en France.
Quand Napoléon doit se rendre en Autriche pour des missions militaires ou diplomatiques, il réside à Schönbrunn.
Vaincu par les Alliés en 1814, Napoléon est exilé à l’île d’Elbe, après sa défaite en 1814. Il y choisit une demeure qui domine la ville.
Battu par les Anglais et les Prussiens à Waterloo, Napoléon est envoyé en exil sur la petite île de Sainte-Hélène. Il y habitera jusqu’à la fin de sa vie, à l’âge de 51 ans.
Lorsque Napoléon meurt en 1821, il est inhumé à Sainte-Hélène, alors qu’il souhaitait reposer près des Français à Paris. En 1840, le roi Louis-Philippe Ier obtint du Royaume-Uni la restitution des cendres de Napoléon qui furent placées aux Invalides, dans un grand sarcophage.
Si Napoléon a laissé son empreinte dans les divers lieux qu’il occupa, on n’oubliera pas non plus de mentionner que son « règne » a profondément marqué et influencé notre société. Découvrez par exemple, le rôle joué par Bonaparte dans le profond remaniement des institutions scolaires et notamment sa réforme du baccalauréat.
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