Les petites phrases de Roselyne Bachelot

Publié le 29 juillet 2008 par Rebus
Si vous pensiez que Madame Bachelot, célèbre pour ses gaffes sous le gouvernement Chirac avait depuis appris, notamment au vu des conneries sorties par les diverses Lagarde, et autres Albanel, à tenir un tant soit peu sa langue, ou mieux même appris à réfléchir avant de parler, désolé, chez Roselyne, chassez le naturel, il revient au galop.

 Il sera au moins ressorti quelque chose d'à peu près drôle de ce nouveau plan pour sauver la Sécu. Rétablir les comptes, une mission tellement impossible qu'on devrait la confier au pote scientologue de Sarkozy, Tom Cruise.

 Le plan "Sauvons la Sécu", un classique qui revient tous les ans, demandant à chaque fois de nouveaux sacrifices aux assurés sociaux, rognant un peu plus leurs droits, leurs remboursements.

 Ainsi, on ne compte plus les médicaments qui se sont vus "dérégulés", déremboursés d'office, n'oublions pas les joyeusetés diverses telles que les franchises, tickets modérateurs et autres.

 Rien de cela n'a servi, le trou se creuse. Du moins le laisse-t-on gonfler artificiellement, même si, dans un soudain accès de vertu, le gouvernement vient de s'engager à accélérer ses paiements pour que les aggios générés par les retards de ceux ci ne grèvent plus le budget. C'est beau cette probité étalée.

Surtout losqu'on la compare à la petite astuce trouvée pour ne pas faire dire aux gens "ouah, c'est encore nous qui payons". Bachelot et Woerth ont fait une trouvaille. Ils iront directement piocher chez les assureurs et les mutuelles.

 Assureurs et mutuelles qui répercuteront ces frais dans des hausses de tarifs ou des baisses de prestation et de remboursement, peut être même un mix habile des deux.

 Pas grave, Bachelot a la parade "Si les tarifs augmentent, changez d'assureur". Une petite phrase que l'on peut rapprocher de celle ou elle conseillait de garer les voitures à l'ombre l'été, ou de sa consoeur es gaffe, Chrsitine Lagarde "l'essence est chère, faites du vélo".

 Des phrases belles comme du Raffarin dans le texte, mélange épais de pseudo gros bon sens et de réel mépris ; il est temps que les sombres drilles qui prétendent nous gouverner prennent des vacances, moi, je fatigue par moment...