Cancer des testicules

Publié le 30 juillet 2008 par Marieclaude
Crédit photo : Ivar van Bussel/SXC

Comme dans le cas du cancer du sein, une tumeur maligne aux testicules ne se manifeste par aucun symptôme apparent. Imaginez un instant : vous ne percevez pas de signal inquiétant, mais le cancer a envahi un de vos testicules! Ce type de cancer est presque toujours limité à un seul testicule, mais il y a un faible risque (5 %) qu'une nouvelle tumeur se développe dans l'autre. Autrement dit, 19 chances sur 20 que la chirurgie vous sauve et que la maladie ne réapparaisse pas. Mais il faut intervenir à la première étape, celle où seule une minorité des sujets atteints se plaignent d'une sensation d'élancement dans le ***. À ce moment-là, la douleur est provoquée par un saignement à l'intérieur de la tumeur et par un blocage dans le testicule. 
Quand le cancer se propage, il atteint les ganglions lymphatiques autour des reins. De là, l'exportation des métastases s'active et la maladie prend rapidement des proportions dramatiques pouvant entraîner un cancer généralisé. Il faut donc intervenir avant la remontée hors du ***. Dans la logique de notre corps et dans l'histoire de son développement, le testicule appartient à la région du rein. En effet, pendant la phase foetale, c'est-à-dire pendant la grossesse, les testicules se développent près des reins; par la suite, ils descendent dans le ***. L'expansion se fera donc à rebours.

 Production hormonale ou profil génétique
Les hommes affligés du cancer d'un testicule sont souvent jeunes. On ne s'entend pas sur le pourquoi. Certains l'expliquent par la plus grande production hormonale; d'autres, par la prédisposition génétique et donc par un déclenchement programmé dont on observe la manifestation sans en comprendre tout à fait le mécanisme. Par contre, on sait que les coups aux organes génitaux (dans la pratique d'un sport par exemple) ne sont pas responsables. Ce sont la douleur et la crainte en résultant qui incitent à consulter, ou à s'examiner davantage, et qui permettent la découverte du cancer existant.
S'il faut intervenir, une incision sera faite dans l'aine. On opère comme pour une hernie. Le traitement ne menace pas la capacité d'avoir une érection. L'impact important s'exerce sur la capacité de procréer quand l'ablation des deux testicules est nécessaire.

Comment s'auto-examiner
Le testicule doit être lisse et ferme comme un oeuf dur sans sa coquille. Presque toute la surface du testicule peut être palpée à travers la peau mince du *** réchauffée par un bain ou une douche. On agit avec douceur et précaution. On saisit, un à la fois, chacun des testicules entre le pouce et les doigts, pour y déceler toute bosse ou irrégularité. En cas de doute ou en présence de bosse ou d'irrégularité, un examen médical s'impose. Cette manipulation est simple et peut sauver votre vie. 
Marc-André Juneau, M.A. 
Sexologue clinicien et psychothérapeute
Membre de l'Association des sexologues 
Association des sexologues
Téléphone (514) 270-9289
Courriel : asq@qc.aira.com

Espérant que le tout puisse vous aider,

Bonne journée,

Marie-Claude

Référence: Service-vie.com