J’ai toujours cru

Par Vertuchou

J’ai toujours cru que le poète et le romancier donnaient du mystère aux êtres qui semblent submergés par la vie quotidienne, aux choses en apparence banales, – et cela à force de les observer avec une attention soutenue et de façon presque hypnotique. Sous leur regard, la vie courante finit par s’envelopper de mystère et par prendre une sorte de phosphorescence qu’elle n’avait pas à première vue mais qui était cachée en profondeur. C’est le rôle du poète et du romancier, et du peintre aussi, de dévoiler ce mystère et cette phosphorescence qui se trouvent au fond de chaque personne.

Patrick Modiano

Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Sache-le, ô monde ! La poésie elle aussi Je considère depuis toujours Tant que le poète ne dit pas

Glanés

« Article précédent