L’ombre de Z …

Publié le 20 septembre 2021 par Pierre Thivolet @pierrethivolet

Quand j’étais petit, et ça commence à dater, je n’étais pas spécialement attiré par les films d’horreur. Une fois qu’on a vu « Massacre à la tronçonneuse » ou « La nuit des morts vivants » finalement tous les films qui suivent n’inventent plus rien, juste un ou deux doigts d’hémoglobine en plus ou une surenchère dans les effets spéciaux…

À la télé, il y avait « Belphégor ». Pas le remake avec Sophie Marceau. Non, l’original avec Juliette Greco. Les scènes où l’héroïne innocente (forcément innocente) se couche alors que Belphégor avec son masque de momie la guette derrière un rideau, m’ont terrifié pendant des soirs. 

En dehors des films, il y avait les livres et les BD. Et Spirou, avant que l’adolescence ne nous plonge dans les mangas ou ne nous pousse vers Fluide glacial ou Hara Kiri, l’ancêtre de Charlie, mais en plus cul.

Spirou c’était Fantasio, le Marsupilami et Z…

« L’ombre de Z » était le livre qui faisait le plus peur. L’ombre de Z planait sur mon en-France. 

Est-il nécessaire de rajouter « l’infâme Z » ? Z est infâme, l’infâme Z est donc un pléonasme. 

La couverture du livre avait de quoi impressionner. 

On ne voyait pas Z mais son ombre gigantesque qui envahissait toute la couverture, menaçante, prête à bondir sur nos héros, tout petits dans le coin en bas à droite de la page, tournant le dos au danger. Mais heureusement il y avait le Marsupilami, le seul à rester totalement insensible à la zorglonde, ces ondes maléfiques qui tétanisent tout le monde. 

Je dois avoir quelque chose de Marsupilami. 

Toute référence à un personnage ou une situation d’aujourd’hui est totalement fortuite. 

C’est Zorglub qui me fait peur. Et personne d’autre. 

Parce que vous, vous pensiez à qui ?

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