Impressions du Jim Funnell Word Out Trio au Sunside

Publié le 25 septembre 2021 par Assurbanipal

Vendredi 24 septembre 2021, 20h30

Concert de sortie de l'album " Live in Japan "

Jim Funnell: piano, composition, direction

Dominique Muzeau: basse électro acoustique

Jeff Boudreaux: batterie

Akiko Horii: percussions

Robin Nitram: guitare

Jeff Boudreaux se fait attendre. Le trio ne peut pas commencer sans lui puisque c'est lui qui lance le débat aux baguettes sur la batterie. Ca se traîne, hésite mais de façon maîtrisée. Passage aux balais et une ballade commence. Rêveuse et flottante à souhait. Fausse contrebasse au son amplifié. Dommage. Si je ne la voyais pas, ça passerait mieux. Comme je la vois, cela me bloque. Ca sonne plus métallique, moins boisé qu'une vraie contrebasse et pas aussi funky qu'une guitare basse électrique. Bref, je n'aime pas cet instrument. Retour aux baguettes. La tension monte. Fin brusque. Surprise. C'était " Such a sweet doodle " inspiré de " ", le premier roman en français de Milan Kundera.

Arrivée sur scène de Akiko Horii aux percussions, la ravissante épouse de Jim Funnell. Ca percute plus, forcément. Morceau heurté, balancé. Jolie ponctuation piano-percussions. Les percussions se distinguent du piano qui poursuit son chemin.

Retour au trio. Démarrage duo basse/batteur aux balais. Bonne pulsation. Le piano vient faire monter la sauce déjà bien fouettée. Le trio swingue bien soudé. Solo du batteur aux balais. Souple et énergique. Juste de quoi relancer la machine. Nouveau break de batterie. Le trio repart avec Jeff Boudreaux aux baguettes. Normal, c'est un natif de Baton Rouge en Louisiane. Ses baguettes ne sont pas peintes en rouge pour autant. C'était " Swedish Clogs ". Cf extrait audio au dessus de l'article.

" Ian's Bonsaï ". Une ballade lente car un bonsaï pousse lentement. Hommage à un copain d'études qui prenait soin de son bonsaï. Le gars n'aime pas le morceau finalement. Tant pis pour lui, Jim le joue toujours. Démarrage très tranquille du batteur aux balais. Pas lent de la basse. Le piano entre dans la danse. Toujours lentement. Ca balance comme le vent dans un arbre. Batteur aux baguettes. Ca s'agite franchement. Même le bonsaï bouge. Retour au calme et aux balais. Solo de basse. Trop métallique et électrique à mon goût pour cette musique. Dommage car le propos est bon. Le ton détonne. Ca s'agite de nouveau. Il est bien passionné ce bonsaï. A moins que ce ne soit son propriétaire. Après une vague agitée, une vague calme.

" House of granite ". Un morceau jamais enregistré en studio mais qui figure sur le " Live in Japan " du Word out trio de Jim Funnell. Akiko Horii revient aux percussions. Jeff Boudreau aux balais. Ca balance bien. Baguettes sur les cymbales et mains sur les percussions se répondent. La maison en granite est solide. Est elle bretonne ou grand-bretonne? Solo de basse ponctué solidement par batterie et percussions. Je n'aime toujours pas ce son métallique amplifié. Dommage car le solo est très bien construit avec une montée en vitesse et en puissance. Break de batterie aux baguettes. Sans forcer ni presser. Le quartet reprend son doux balancement.

" Ikigai ". Une philosophie de vie japonaise. Cf schéma explicatif . Jamais enregistré en studio mais figure sur l'album " Live in Japan " forcément. Solo de piano en intro. Jim creuse le sillon. Les percussions s'ajoutent pour un dialogue épouse-époux bien rythmé. Jeff Boudreaux ajoute ses balais et de la souplesse. La basse s'en mêle. Beau dialogue percussions & batterie. Le quartet repart joyeusement avec le batteur aux baguettes. Cette philosophie de vie est positive et cela s'entend.

PAUSE

La musique me plaît mais je suis fatigué par la semaine de labeur et le son de la basse m'agace. La chronique est donc finie.

Le Britannique Jim Funnell & la Japonaise Akiko Horii vivent désormais à New York, USA mais ils se sont rencontrés en France, à Paris 14e arrondissement, porte de Vanves. Cf vidéo sous cet article.