Micky Green au détour d’un Festival

Publié le 01 août 2008 par Greg

 

Vraie blonde, mais fausse Green, née Michaela Gehrmann, la jeune Australienne s’est choisi un nom de scène plus coloré (sa couleur favorite) pour vivre son rêve: la musique. L’ex-mannequin, qui vit dorénavant à Paris, a écrit ses chansons dans des aéroports et des chambres d’hôtels sur des petits calepins qu’elle a en permanence sur elle. Interview.

Ton album s’appelle «White T-shirt» (T-shirt blanc), en tant qu’ex-mannequin, tu aurais pu choisir un vêtement plus sophistiqué.

Non, car le T-shirt est simple, il n’a rien de particulier. Tout le monde en a dans son armoire et ça va avec tout. C’est comme cela que je définis ma musique.

En tu en porte ?

Oui, très souvent. Mais je me salis tellement vite que je ne les garde pas très souvent!

A quel âge as tu commencé la musique?

J’ai reçu ma première batterie électrique à 11 ans. Ma soeur aînée se plaignait toujours que je l’empêchais de réviser avec le bruit que je faisais! D’ailleurs, j’ai racheté récemment une batterie et ça fait rire mon copain de me voir jouer dessus.

Mais pourtant, dans tes démos, tu faits le rythme en claquant des doigts ou en tapant sur des boîtes…

C’est vrai. Je crois que c’est important pour moi que la musique garde un côté artisanal. Mes meilleures chansons, je les ai écrites seulement avec ma voix. S’il y a trop de choses autour de moi, je suis vite distraite.

tu écris tes chansons dans des lieux de passage (hôtels, aéroports), la musique est-elle liée au voyage?

Oui. D’ailleurs j’écris beaucoup à Paris, pour moi cette ville est une sorte de lieu de transition aussi. Par exemple, il ne me viendrait pas à l’idée d’écrire quand je suis à Sydney.

L’amour de tes chansons est doux-amer. Est-ce comme cela que tu le ressent?

Oui. D’ailleurs on sent bien que ces chansons sont tirées d’une sorte de carnet intime. Mais mes prochaines chansons seront plus sur le vrai amour, la vie en rose…

Le nouvel album est-il prévu pour bientôt?

Je supplie pour qu’on me laisse aller en studio! Mais comme «White T-shirt» sort le mois prochain en Australie, je vais d’abord commencer par en assurer la promotion. Et ça m’angoisse déjà un peu…