Chevauchée nocturne

Par Vertuchou
Au sommet de la montagne je lève la main, j’emplis d’étoiles ma musette. Je suis au centre de la nuit silencieuse, seule la lumière de mon vélo garde un reste de chaleur. Qu’elle est faible, cette chaleur, et vaste le froid qui traverse les longues herbes mortes de l’an passé ! Toujours le ronron de ma dynamo sur la roue fait vraiment hivernal. Bien des longues nuits il m’a suivi jusqu’en haut d’une longue côte, le clair de lune blanc se déversant sur nous, blanc comme l’écume de la mer. Ah ! cette mer, dont l’énorme rugissement sort de l’énorme nuit et qui se cabre sur les rochers noirs en contrebas. Qu’elle est petite, la lumière de mon vélo, et minuscule mon âme !   Tatamkhulu Afrika Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Complainte d'un lézard amoureux Amour L'enfant sauvage Il y aura

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