4400 // Saison 1. Episode 1. Past is Prologue.
Les 4400 avait connu 4 saisons et avait été annulée sans que l’on ait de vraie fin. Après avoir suivi la série jusqu’au bout, j’étais forcément frustré de ne pas avoir droit à une conclusion. L’espoir de voir une conclusion pour ce reboot de The CW est un peu plus important compte tenu du fait que rares sont les séries annulées sur cette chaîne. Ariana Jackson (Riverdale, Unreal) nous replonge dans ce récit qui m’a autrefois fasciné sans pour autant renouer avec la même énergie. On sent que 4400 cherche à rassembler les fans d’histoires mystérieuses du genre (Lost, The Leftovers, etc.) mais le tout est fait avec beaucoup moins de tact. Tout commence avec Shanice qui disparaît et se retrouve en 2021 avec 4399 autres américains considérés comme disparus à des époques différentes. Le fait que tous les personnages parviennent d’époques différentes permet de confronter le passé au présent. Dans ce premier épisode, les personnages sont aussi curieux que le mystère qui les a rassemblé.
Au cours du siècle dernier, des milliers de jeunes adultes ont mystérieusement disparu. Soudainement et inexplicablement, 4400 personnes portées disparues réapparaissent telles qu'elles étaient au moment de leur disparition. Même celles disparues depuis plusieurs décennies n'ont pas pris une ride. Et surtout, aucune ne se souvient de ce qui leur est arrivé. Ils tentent alors de reprendre une vie normale dans un monde qui a changé et qui se méfie de ce qu'ils sont devenus...
Sauf que l’intrigue de cet épisode est faite pour que tous les personnages se retrouvent enfermés au même endroit. Ils sont là, assis les uns avec les autres à discuter ou danser ensemble. Sauf que cette approche là manque cruellement de punch. C’est un brin ridicule et la série doit rapidement sortir de ce schéma afin de créer quelque chose de neuf. 4400 prend aussi un peu trop de temps à faire en sorte que les personnages réalisent qu’ils proviennent tous d’une époque différente. Cela donne l’impression que les scénaristes n’ont pas vraiment foi en leurs personnages. Bien entendu, 4400 nous offre tout un tas de twists (notamment lorsque certains découvrent qu’ils ont des pouvoirs) mais elle a encore du mal à créer quelque chose de caractéristique qui mérite vraiment le coup d’oeil. La série n’offre pas non plus à ses personnages autre chose que l’incarnation de tous les poncifs des époques dont ils proviennent. Comme si l’on sortait tous ces personnages d’un musée. Dommage que ce premier épisode ne soit pas plus fluide et intelligent car le concept même des 4400 d’origine était fascinant et ici on sent qu’il a été un brin édulcoré.
Note : 4.5/10. En bref, j’ai envie de laisser le bénéfice du doute à 4400 et son évolution potentielle mais pour le moment la série tente de faire plein de choses en même temps sans laisser de vraie place à l’histoire.
Prochainement en France
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