Journapalm 808

Par Gui10sto
Elle imaginait, sans trop savoir pourquoi, que la fin du monde aurait un goût de noisette. Sans plus d’explication, elle ajoutait que c’était la raison pour laquelle elle préférait emporter son parapluie. « Au cas où » précisait-t-elle avec un regard malicieux comme l’ont les jeunes enfants et les vieilles dames. On l’a perdue un jeudi de novembre, dans un bosquet de noisetiers, sous un ciel limpide et froid. Elle avait oublié son parapluie en bas de l’escalier.