Utopia

Publié le 29 octobre 2021 par Guy Deridet

En vérité, une dystopie d’Omeleto.com qui fait froid dans le dos. Peu vraisemblable ? À mon avis, non, et je vous explique pourquoi.



Avec les smartphones les "corbeaux" ont un bel avenir devant eux. Même plus besoin de savoir écrire ! Nos dirigeants, et ceux du monde entier, savent comme nous que si nous ne faisons rien immédiatement, compte tenu du dérèglement climatique qui s'amplifie tous les jours, en importance et surtout en rapidité qui, elle aussi, augmente tous les jours, la dégradation irréversible de la planète est inéluctable.

Les dirigeants du monde entier, comme nous, connaissent les solutions : abandonner définitivement la croissance économique et modifier radicalement notre mode de vie.

Il se trouve que le dérèglement climatique a été détecté par les scientifiques depuis les années 70.

Nous sommes 51 ans plus tard et les dirigeants politiques de la planète n'ont strictement rien fait pour amener les entreprises à abandonner la croissance, et encore moins pour convaincre leurs citoyens de changer de mode de vie.

Les scientifiques nous alertent tous les jours sur la rapidité croissante du dérèglement climatique ; les catastrophes prévues pour la fin du siècle se produiront cinquante ans avant. C’est-à-dire vers 2050, c’est-à-dire : demain ! Sinon pour nous, du moins pour nos enfants ou petits-enfants.

Il est pratiquement certain que les dirigeants politiques ne se résoudront aux deux mesures radicales évoquées précédemment qu'au dernier moment.

C’est-à-dire trop tard pour la planète et beaucoup trop vite pour les populations.

Il est bien sûr prévisible que les populations n'accepteront pas de bonne grâce ce changement drastique de leur mode de vie.

Il faudra donc que les dirigeants politiques contraignent les populations à changer de mode de vie. Dans l'intérêt des populations, voyons.

La démocratie n'étant pas du tout adaptée à la gestion des changements de société aussi importants et aussi rapides, les États seront amenés... à supprimer la démocratie et instaurer la dictature.

Ne sautez pas sur votre chaise et ne me jetez pas l'anathème ; c'est exactement ce qui vient de se passer en France et ailleurs avec l'état d'urgence sanitaire, qui s'il a pris fin en juin 2021 vient d'être remplacé tout récemment par l'obligation du passe sanitaire, lequel vient d'être prolongé jusqu'en juillet 2022.

Comme vous le savez j'espère ces deux récentes mesures "exceptionnelles" ont considérablement réduit les libertés publiques, dans le but de préserver l'état sanitaire de la nation.

Pensez-vous vraiment qu'après ce que les États ont imposé à leurs populations depuis bientôt deux ans pour résister à un simple virus, ils hésiteront longtemps à supprimer la démocratie pour retarder la fin de notre monde ?

Certains ne manqueront pas d'objecter : les peuples se révolteront et il y aura la révolution.

Je répondrais ceci : les révolutions dans les pays dits développés, c’est désormais de l'histoire ancienne. Les gouvernements de ces pays ont désormais des polices tout à fait à même d'étouffer (c'est le mot juste) toutes les manifestations, qu'elles soient violentes ou pacifiques. Sans parler de leurs armées...

Les États exercent surtout une main de fer sur les médias qui lors de la pandémie ont montré ce qu'ils étaient capables de faire pour terroriser, avec juste des mots et des images, toute une population.

Et, on l'a vu, chez nous comme ailleurs : de nos jours, avec les moyens dont les médias disposent, et avec ceux dont disposent les politiques sur les médias, faites peur à une population et vous en ferez ce que vous voudrez.

Avez-vous vu la facilité avec laquelle ces mêmes populations, terrorisées par des mois de propagande acharnée sur les dangers mortels qu'elles étaient supposées encourir, se sont résignées à l'état d'urgence sanitaire et au passe sanitaire ?

Avez-vous vu comment beaucoup de scientifiques renommés qui contestaient le bien fondé ou l'efficacité des mesures gouvernementales ont été voués aux gémonies et condamnés au silence par quasiment l'ensemble des médias ?

Je n'ose imaginer ce que les politiques du monde entier réussiront à faire accepter à leurs populations si comme c'est d'ores et déjà prévisible on leur martèle chaque jour, chaque minute, que la fin de notre monde, c'est-à-dire la fin de l'humanité, est pour demain. La planète quant à elle continuera, même défigurée, à exister encore très longtemps.

Dans ces conditions on peut dire, sans grand risque de se tromper, que ce documentaire, loin d'être invraisemblable, est au contraire encore en dessous de la réalité à venir.