Grégory Rateau – Tes ongles qui s’accrochent…

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Tes ongles qui s’accrochent
Aux parois du vivant
Quand ta peau (trans)lucide
Est comme striée par endroits
Ombre suspendue ici-bas
Dans cette grosse flaque
Où surnagent mille visages
Des caresses proscrites
Et ton dernier numéro, annulé
Idéal pour ruminer le jour durant
Remonter les courroies de ton sang
À la recherche de l’altérité
Un court frisson nocturne à la volée
Mais il est trop tard pour l’ascension
Les canalisations sont à sec
Tes cris sonnent creux
Présence à la peine
Fuyant ta propre absence

***

Grégory Rateau (né en 1984 à Drancy)