En France, on a aussi des idées pour lutter contre le surpoids et l’obésité

Publié le 07 août 2008 par Aurélia Denoual

Alors qu’à Los Angeles on compte interdire l’ouverture de nouveaux fast foods dans les quartiers défavorises de la ville, en France, des experts de l’Inspection générales des finances, l’IGFet de l’Inspection générale des affaires sociales, l’Igas se sont accordés pour suggérer une hausse de la TVA sur les produits trop gras, trop sucrés et trop salés.


Ce n’est pas la santé de la population qui semble les préoccupe mais les conséquences de la malbouffe sur le financement de la protection sociale, car pour l’Igas et l’IGF « si les déséquilibres alimentaires devaient perdurer, il est peu douteux que la prévalence des troubles pathologiques chroniques augmentera et rendra peu soutenable l’avenir du financement de la protection sociale ».


Notre ministre du Budget, Eric Woerth a vu les effets pervers de la suggestion et a immédiatement indiqué qu’il était « hors de question d’augmenter la TVA sur des produits alimentaires » souvent consommés plus par nécessité que par goût, par la population défavorisée