Vie de l'écrivain George Orwell à Marrakech

Publié le 11 août 2008 par Www.marrakechdreams.com
L'écrivain anglais était connu pour son approche satirique du son entourage et de la vie politique, les animaux étaient aussi pour lui, un coin de refuge, pour les décrire et tracer leur peine dans le monde des humains.
Eric Blair George Orwell écrivain britannique né à Motihari en Inde en 1903 et mort à Londres en 1950, auteur de récits satiriques (la Ferme des animaux, 1945) et d’anticipation (1984, 1949), description d’un monde totalitaire.
L’actualité est la mise en Internet , prochainement de son blog. C’est un évènement bien étrange : George Orwell, mort en 1950, sera bientôt le premier blogueur posthume de la toile.
Lancé par le Prix Orwell, prix littéraire crée en son honneur, le blog de l’auteur de 1984 verra le jour le 9 août prochain, et sera alimenté quotidiennement, jusqu’en 2012, par des textes inédits issu du journal du célèbre écrivain, commencé soixante-dix plus tôt, le 9 août 1938.
Consignant les pensées d’Orwell sur les nombreux évènements qui ont marqué sa vie (Seconde Guerre mondiale, guerre d’Espagne, voyages…), le journal contient aussi ses réflexions sur les totalitarismes de l’époque et la presse.
« Les journaux d’Orwell sont des témoignages de premier plan des années 30 : chômage, rumeurs, fascisme, communisme et agriculture. Toutes ces questions en Grande-Bretagne comme à l’étranger sont perçues à travers le regard passionné et impartial d’un grand auteur et d’un homme décent », a tenu à expliquer le directeur du Prix Orwell, Jean Seaton, pour justifier ce choix plutôt surprenant.
Outre-Manche, les réactions sont mitigées, et seul "The Guardian" semble évoquer la vraie question que tout le monde se pose : « Est-ce qu’un blog rédigé par un mort compte comme un vrai blog ? ». A vous de juger.
La vie de Orwell a été marqué aussi par des voyages, surtout son passage au Maroc et à Marrakech avec son épouse dans le but de vivre dans un climat sec bénéfique pour sa santé en détérioration à cause de sa maladie des poumons.
Sa vie à Marrakech était aussi un conte journalier où il racontait ses journées et soirées avec son entourage, avec les gens de la rue, ses observations de la situation de cette période coloniale.
Source : Marrakech News