La forme et le fond

Publié le 14 juillet 2022 par Christophefaurie

Ce qui m'a toujours surpris, ce sont les quatuors de Beethoven, et, encore plus, ceux de Mozart. Ils ne semblent rien à voir avec le reste de leur production. 

La forme joue un rôle fondamental dans l'oeuvre. 

Il en est de même pour le siècle de Louis XIV : Molière, Racine, Corneille, Mme de Sévigné... obéissent avant tout à une "mécanique". A une quantité de conventions. En particulier, leur vocabulaire est extraordinairement limité. 

Le simple fait de parvenir à maîtriser ces conventions, c'est le "chef d'oeuvre" ? Le génie, consiste, peut-être comme Molière, à les pervertir ? Seule la société peut aller encore plus loin, en les inventant ? 

Mais elle peut aussi les détruire, comme elle l'a fait récemment. Et, alors, le génie devient impossible ?