Elle convoque poésie, musique et théâtre pour nous propulser dans l’univers d’Alicia Gallienne, jeune artiste flamboyante des années 90 publiée de manière posthume chez Gallimard en 2020 grâce à son cousin Guillaume Gallienne, et dont la prose brûle d'un puissant désir de vivre.
Emportée par la maladie à l’âge de 20 ans, en 1990, la poétesse déchire le voile du réel pour nous en révéler l’intensité, la grâce et l’urgence qu’il y a à s’en saisir, sans attendre.
C'et fou de réaliser comment la jeune femme est parvenue à barricader son sort en écrivant non stop pendant trois ans alors qu'elle se savait condamnée.
Grâce au théâtre, le destin a réalisé son coeur que ses mots lui survivent. La version qui nous a été donnée est la capsule d’un spectacle en devenir, mais déjà très abouti.
Pour avoir une idée complète du festival à travers les 7 épisodes de la journée du 4 septembre, consultez les autres billets pour lire mes chroniques à propos de Croûte, Les fenêtres, Vent divin, Florence & Moustafa, le concert Les Hymnes en Jeux, des Lectures et Albert Camus - Extraits :