Disparition de la famille, naissance de la monade

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam

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Ce texte fait suite à un ancien article dont vous trouverez le lien ci-dessus.

DISPARITION DE LA FAMILLE, GLORIFICATION DE L’INDIVIDU. PHASE 1

Cet article s’adresse à la population marocaine où, selon certains journaux, on constate un accroissement des divorces. Il m’a semblé nécessaire de proposer une autre vision de ce fait social.  Il n’est pas là pour dénigrer la société occidentale.

Création d’une monade individuelle

La seconde phase en Europe, particulièrement en France, après l’éclatement de la famille traditionnelle, a été de séparer les individus d’eux-mêmes. C’est-à-dire créer une nouvelle entité humaine qui n’a pas besoin de vivre avec l’autre. Dans ces conditions on pourrait la qualifier de monade, en ce sens qu’elle se suffit à elle-même.

Ces nouvelles personnes ont les caractéristiques suivantes :

– Un cynisme qui n’est pas perçu en tant que tel. Le sens même de ce mot qui, auparavant, était considéré comme une sorte d’abjection, devient ici une sorte de qualité. L’humain se satisfait de sa propre présence.

– Une vision du monde basé exclusivement sur sa propre personne. Une grande partie des références universelles, si ce n’est leur ensemble, est jugée, évaluée en fonction de son propre univers mental. Il y a quelques décennies cette phrase aurait été écrite différemment: une grande partie des références universelles, si ce n’est leur ensemble, est jugée, évaluée en fonction de son propre égocentrisme.

– La perte de l’essence même du mot moral. Ces personnes-là ne sont ni immorales ni amorales. Elles se situent dans une autre logique où la notion morale est absente de leur structure personnelle.

– Une tendance quasi permanente à se passer de la présence d’une autre personne. Cela peut inclure le détachement par rapport aux parents, aux enfants, aux amis, à l’époux, à l’épouse. Tout ce que la société avait construit au cours des siècles précédents disparaît. Il n’est plus question de se marier, d’avoir des enfants, d’avoir des responsabilités familiales. L’homme monade n’a besoin de rien en dehors de lui-même.

Comme Jr de Dallas

L’exemple le plus caractéristique et caricatural de ce genre de personnes est représenté par certains personnages la série Dallas tel que Jr.

Dans la vie réelle, ce genre de monade est représenté par les présentateurs et les présentatrices de journaux télévisés auxquels on peut adjoindre les intellectuels et les féministes.

Dans les débats, dans les présentations des informations, on remarque bien que tout tourne autour de l’univers personnel des journalistes et des intervenants. Il n’y a que cet univers qui compte, le reste a une importance moindre, sinon aucune. Même s’il s’agit de vies humaines.

Disparition des ancienne relations humaines

Plus le nombre de monades augmente, plus les relations humaines anciennes disparaissent. On assiste, également, à la disparition des élans de solidarités qui sont remplacés par les interventions de l’État.

Au Maroc, vigilance

Une telle évolution de la société est très bien supportée par les pays occidentaux particulièrement la France. L’État, en effet, peut se substituer à tous les aspects de la vie ancienne. Dans un pays comme le Maroc où tout est basé sur les anciennes valeurs, si nous sommes entraînés par des intellectuels, des féministes, des intégristes religieux, vers cette voie nous risquons de perdre beaucoup.

Le ciment essentiel de notre pays, celui qui nous permet de surmonter les remous ce sont avant tout est toujours nos traditions.

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