Les Causses

Publié le 13 novembre 2022 par Feuilly

Sur les grands causses infinis de l’amour

 L’automne est descendu.

Espaces déserts,

Collines jumelles,

Gorges profondes,

Où coule la source vive.

Je parcours lentement

Ce rêve infini,

Ces étendues d’herbes rases

Lisses comme la peau d’une femme,

Où le vent devenu fou

Vient caresser la terre nue.

Et là, tout au fond,

Coule la rivière primitive,

Celle des origines,

Dans laquelle on se perd

Quand renaît le désir.