" I remember You ". Batteur aux balais. Ballade tranquille. Le quartet attaque sans prévenir. Son chaud et viril du sax ténor. Des réminiscences de Stan Getz dans le jeu de Sylvain Beuf mais sans copie. Batteur aux baguettes. Qu'il est bon d'écouter un saxophone sans microphone ! Ca sonne plus chaud, plus vrai. Solo de piano en douceur. Christian Brenner chatouille bien son clavier. Solo de contrebasse bien grave et souple, finement haché par le pianiste et le batteur aux baguettes.
Ca repart tranquille. Batteur aux balais. Gros son du sax ténor. " How deep is the Ocean ". Standard que chantait Chet Baker. Ca déroule tranquille. Solo de contrebasse en souplesse bien malaxé par le batteur aux balais et ponctué par le pianiste.
Ca repart aux balais sur un tempo plus rapide. Batteur aux balais. Très cool. " All the things You are ". La musique nous brosse dans le sens du poil. Jolis breaks de batterie aux balais. En finesse sur les tambours.
" I fall in love too easily ". Là encore, j'entends la voix de Chet Baker derrière le son chaud du sax ténor. Batteur aux balais. C'est soyeux. Ca tient chaud au cœur et à l'âme. Solo inspiré, particulièrement inspiré du sax ténor. La rythmique joue mezzo voce pour l'accompagner dans sa lente glissade vers le final.
" Well You needn't " (TS Monk). Retour au Be Bop. Ca attaque sec. Batteur aux baguettes. Christian Brenner ne joue pas du piano comme Thelonious Monk mais il ornemente le thème en swinguant. Bruno Schorp enchaîne toujours aussi véloce et précis avec des breaks de Frédéric Delestré aux balais.
M. Besim Petrela, directeur du Tirana International Jazz Festival, m'avait accueilli comme un Président en septembre dernier en Albanie. Il est de passage à Paris. Il a apprécié le décor et l'ambiance du Café Laurent, le sens du service du barman Flavien (" So Sweet " comme disent ses admiratrices américaines), l'absence de microphone et la qualité de la musique. Il reviendra.