C'était hier, samedi, en préambule à la Nuit Aragon programmée au !POC! d'Alfortville (94), j'ai animé un atelier d'écriture à la Médiathèque de la ville. J'y ai écrit ce sonnet avec six vers de Louis Aragon :
Nuage qui passe par le vent emporté
As-tu vu les oiseaux dans les arbres
Ceux qui restent dans nos jardins
On me dit tout bas que j’ai tort
J’entends ma propre chanson qui se fatigue de se plaindre
Quittons le « je » alors et partons vers le « nous »
Le jour qui disparait ne revient pas demain
Où sommes-nous Quel ver le soleil ronge
Pour qu’il saigne ainsi chaque soir
Alors il se faisait un frémir de murailles
Les armes ne devraient-elles jamais se taire
Le ciel qui se réfugie au-dessus des feuillages
Ne sauve pas C’est ici que je redeviens sauvage
Du fond de mes forêts du fond de mes folies