Hier, dans ce blog, vous avez vu la tête d’Annette Giacometti qu’Alberto a dessinée, sculptée sans cesse. Et j’ai pensé à une autre exposition, vue dans le cadre de la Biennale Révélations : 100 têtes sans Visages, de Gustave Akpéhou Djonda.
La carte présentant cette exposition voisinait, chez moi, un billet d’entrée au Centre Pompidou sur lequel était couchée une tête (avec visage) de Muse endormie, oeuvre de Constantin Brancusi.
J’ai pris alors conscience que les sculptures de Giacometti avaient un visage alors que je pense plus souvent uniquement à leur allure, leur taille…
Dans le texte imprimé sur la carte des 100 Têtes sans Visages, reproduite ici, Gustave Akpéhou Djonda insiste sur les visages.
C’est à partir de ce texte que je vous propose d’écrire aujourd’hui. Vous en retiendrez trois ou quatre lignes et vous les recopierez en veillant à ce qu’elles ne contiennent aucune des consonnes du mot « visage », soit V, S et G : les mots du texte d’origine contenant une ou plusieurs de ces consonnes devront donc être changés.
Exemple :
« 100 Têtes sans Visages » est une vaste photothèque ouverte de mémoires qui suscite des réactions de chacun à tous les niveaux pour une meilleure humanité.
« 1 Tête et 99 », chacune anonyme, forme une étonnante photothèque accueillante de mémoire unique et multiple qui produit telle réaction de l’un.e et telle réaction de l’autre ici ou là pour une meilleure humanité.
C’est à vous main tenant. Choisissez trois lignes (ou plus) dans le texte reproduit dans ce message, et modifiez-en tous les mots comportant les lettres V, S, G. Et postez votre texte dans les commentaires ci-dessous. Merci.