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Ce soir sur ARTE à 18h05, L'Or bleu

Par Opapilles

La planète manque d’eau. L’eau douce ne représente que 3% du volume d'eau disponible sur Terre et les eaux de surface ne représentent qu'un très faible pourcentage. On utilise de plus en plus les captages d’eaux profondes non renouvelables.

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La répartition de l’eau entre les zones climatiques est très inégale. Moins de 10 pays se partagent 60% des ressources et de nombreuses régions très peuplées ne disposent que de peu d’eau par habitant.
La consommation d’eau a doublé depuis 30 ans en raison de la croissance démographique, mais aussi du développement économique. L’agriculture prélève 70% du volume d’eau douce. Il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Aujourd’hui, on estime que 660 millions de personnes manquent d'eau et elles seront 3 milliards en 2025 (soit 38% de la population mondiale). 1,4 milliard d’hommes, vivant surtout dans les campagnes pauvres et les bidonvilles, n’ont pas aujourd’hui un accès direct à l’eau potable. Les femmes et enfants sont souvent obligés de marcher plusieurs heures pour se procurer une eau de qualité médiocre.

Dans de nombreuses régions de la planète, l’eau est surexploitée et de nombreux pays prélèvent au-delà de leurs réserves renouvelables. L’eau longtemps considérée comme inépuisable est devenue comme le pétrole un enjeu planétaire.
La gestion et la distribution de l’eau doivent-elles rester un service public ou l'eau peut-elle être considérée comme une marchandise régie par les lois du marché ? L’eau est-elle un bien commun de l’humanité et son accès doit-il être considéré comme un droit fondamental.

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Ce soir sur ARTE diffusion à 18h05 du film documentaire L’or bleu réalisé en 2008 par Damien de Pierpont et produit par la RTBF et ARTE.

Ce film aborde le sujet à travers l’exemple de la région de Marrakech au Maroc. La « perle du Sud », durement touchée par la sécheresse, accueille chaque année deux millions de touristes consommant cinq fois plus d’eau que la population locale. Cette surexploitation engendre de nombreux problèmes : les nappes phréatiques s’épuisent; les populations pauvres consacrent de nombreuses heures à la recherche de l’eau et les petits paysans voient leurs récoltes s’amenuiser à cause du manque d’eau.

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Aujourd’hui, l’eau est gérée par les pouvoirs publics. C’est la régie municipale qui en assure la distribution. Mais confrontée à une demande croissante, la ville s’apprête à concéder la gestion de l’eau à une société privée. Le réalisateur présente les arguments des différents acteurs face au problème de la privatisation envisagée du marché de l’eau.

Pour en savoir plus consulter les documents du site e-media.ch


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