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52 livres en 52 semaines : Bella Italia

Publié le 19 juillet 2009 par Epicure
Bella Italia

C’est bien beau (très beau même!) le Festival d’été, sauf qu’il y a quand même les livres et, surtout, l’Italie! Peut-être dans l’effervescence ambiante avons-nous omis d’en faire mention ici mais, pour nos vacances, on prendra la direction de l’Italie.:-) Je vous épargne pour le moment toutes les considérations météorologiques et les nombreux avantages de la dolce vita, pour plutôt me consacrer sur la lecture que cette destination m’a inspirée.

Frances Mayes, l’auteure de Bella Italia, est également celle a qui l’on doit Sous le soleil de Toscane, récit qui a inspiré le film avec Diane Lane (film de fille par excellence, qui donne instantanément le goût de tout abandonner derrière soi et filer en Italie pour s’acheter une maison en ruines). Donc Frances Mayes raconte, dans Bella Italia, comment se passe sa « difficile » existence d’italienne à temps partiel, entre Cortona et San Francisco.

Le travail de Miss Mayes avec l’Italie s’apparente pas mal à celui qu’a proposé Peter Mayle avec la Provence. On a bien sûr droit au brutal choc des cultures, ainsi qu’au discours sur la vie-misérable-et-pleine-de-stress-dans-la-grande-ville (Londres pour Mayle, San Francisco pour Mayes), versus les bienfaits de la vie campagnarde où l’on prend le temps de vivre et savourer les simples plaisirs du quotidien. Malgré le cliché de carte postale, on aime ça! On aime ça s’imaginer nous aussi dans des décors paradisiaques en passant nos journée à aménager notre domaine grand comme 3 terrains de football, regarder pousser notre basilic, faire notre sauce tomates maison, alterner espresso, limoncello, vino, et décider sur un coup de tête d’aller passer le week-end à Venise.

Quelques passages m’ont paru plus longuets, comme les nombreux détails sur les aléas de son aménagement paysager et autres discours comparatifs concernant les motifs de céramique. C’est aussi très clair que la madame ne se casse pas la tête avec ses REER! Il faut être riche à craquer pour mener ce genre de vie, à cheval sur deux continents, en engloutissant d’immenses fortunes en rénovation et voyage. Envieux chroniques, s’abstenir!

Ça se déguste probablement encore mieux dans un hamac bercée par une douce brise ou, au choix, étendue dans un parc sous un soleil de plomb. Mais, les choses étant ce qu’elles sont (nous sommes en juillet et au Québec n’oublions pas), je me suis contenté d’une lecture à l’intérieur en laissant aller mon imagination pour le reste.


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