Magazine Cuisine

Domaine de Chevalier (4)

Par Daniel Sériot

Présentation et commentaires d’Isabelle

Comment définir l’esprit « Domaine de Chevalier » pour les blancs ?

Essentiellement, en évoquant leur précision aromatique, leur fraîcheur, et leur volume tout à la fois.

Il s’est agi, selon R. Edange, de réfléchir en particulier au rôle de l’oxygène lors de la fermentation, de son effet tant sur les arômes que sur les couleurs.

Il a été question dès 1996 d’oxygéner les moûts, selon la mesure suffisante qui permet de maîtriser la température, d’aider à la multiplication des levures indigènes afin de privilégier les arômes primaires.

Une opulence acquise qui n’exclut donc ni légèreté ni élégance.

Domaine de Chevalier blanc 2006

Miel floral, fleurs d’acacia, et caramel au beurre salé pour appuyer les pales d’un éventail olfactif complexe, vif et ténu qui dispense à profusion et en transparence.

A bouche-que-veux-tu d’agrumes (zestes d’orange) et de fleurs (acacia, ou fleur blanche…), pour combler la densité grassouillette d’un maintien superbe, capable de légère pression en raison d’une acidité expressive notamment dans une finale gagnée par l’amertume suave d’un pamplemousse rose. Configuration de cette finale particulièrement impressive, d’une douce chaleur.

Domaine de Chevalier blanc 2004

A l’orle d’un beau fumé sans doute caractéristique d’expressions minérales, des notes de pamplemousse et de citron à même de parfaire le bouquet.

La bouche se présente grasse, ronde et replète, dès l’attaque. Des saveurs de noisettes grillées et d’amandes amères s’ajoutent aux expressions aromatiques décelées à l’olfaction.

Magnifique extraversion de la finale pour de justes et précises rémanences de ces sapidités.

Isabelle

 

200907_415

Commentaires de Daniel

Cette bouteille du millésime 2004  n’a pas été goûtée à la propriété, elle a été ouverte chez moi Ce vin est de facture plus classique que les derniers millésimes produits, avec une structure plus cristalline sur l’ensemble de la dégustation, les élevages sur lies apportent, maintenant plus de chair et de gras au vin.

Domaine de Chevalier Blanc 2004

La robe jaune pale, à très légèrement dorée est limpide, l’olfaction un peu retenue, lors de la première dégustation est parfaitement expressive, 40 heures plus tard, avec des parfums purs  et frais de menthe fraîche, de citron, de pamplemousse, et d’écorces d’oranges, l’attaque est précise, avec une sensation de léger gras, puis le vin se tend, bien posé sur sa colonne acide en milieu de bouche, cristallin dans sa structure, la finale étirée, longiligne, aux saveurs d’agrumes frais et toniques s’achève sur des notes minérales et de menthe fraîche. Noté 16,5

Daniel

200907_418


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines