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Monétariser la biodiversité

Publié le 14 août 2009 par Opapilles

On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.

Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.

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Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.

Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr


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