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Au fond, poésie c’est le genre qui accepte tout : in memoriam Edouard Levé

Par Florence Trocmé

Ainsi s'exprimait Édouard Levé dans un entretien avec Jacques Morice pour le compte de qui republie le portrait de l'écrivain et artiste (Lui préférait dire qu'il écrivait des livres et faisait des photographies.). Édouard Levé s'est donné la mort ce 15 octobre à l'âge de 42 ans.

Philippe Lançon dans Libération (17 octobre) précise en quoi cette œuvre toute en distanciation était poésie.

In memoriam :
-le site des éditions POL où ont été publiés Œuvres, Journal, Autoportrait, Fictions, et auxquelles venait d'être remis le manuscrit de Suicide.-le site paris-art.com pour un entretien accompagnant la présentation à la galerie Loevenbruck (du 7 nov. au 13 déc. 2003) de trois séries de photographies, "Pornographie", "Rugby", et "Quotidien", mais aussi pour la présentation d' Amérique (Leo Scheer)-un propos critique de Dimitri Jageneau sur le site @xélibre à l'occasion de l'exposition Fictions à la galerie Loevenbruck. On note : " Il revisite même la fameuse doctrine de l' Ut pictura poesis de la peinture classique [...] Cette dimension de ce travail est d'autant plus frappante que notre photographe est lui-même un poète affranchi. "
- un entretien avec Edouard Levé
- un portrait avec photo

©Ronald Klapka

" Quand mon éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, m'a fait signer mon premier contrat, il fallait qu'on mette un genre pour mon livre. Aucune entrée ne convenait : Œuvres n'était pas cataloguable alors que c'est un catalogue ! On a mis poésie. Au fond, poésie, c'est le genre qui accepte tout. "


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