Les grands arbres cachent un sein d’aubépine,
le plus tendre de tous les seins de la terre.
Le ciel qui cligne et qui sourit
apprend aux oiseaux des chansons d’arc-en-ciel.
Clairière loyale où joue le joli mai,
verdures rougissantes sur la jeune fille étendue,
Île-de-France parmi les domaines forestiers,
je boirai mon héritage dans les rivières
qui vont et qui viennent.
(André Frénaud)
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 02 août à 10:46
"je boirai mon héritage dans les rivières" ne veut pas dire qu'il boira l'eau des rivières, mais des bouteilles de vin blanc qu'il y aura mis à rafraîchir.