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Un réveillon ... au milieu des vignes !

Par Eric Bernardin

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Ben, après mon réveillon et mon repas de Noël, j'ai passé aussi ma soirée du 31 décembre dans une grande maison au milieu des vignes, le château Laroque. Ce nom doit dire quelque choses aux habitués du blog. C'est sur ce domaine que j'ai vécu durant 2 ans avant de déménager à Bergerac ! Pour ceux qui veulent le découvrir, vous pouvez aller ICI ou LA. Et pour voir les vignes, CLIC !

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Le principe était celui de "l'auberge espagnole" : chacun amenait un ou deux plats à partager (et éventuellement des vins, bien sûr). Nous avons commencé avec un tartare d'algue absolument délicieux préparé par la maîtresse de maison. Je ne sais pas si c'était l'accord parfait, mais nous avons bu avec un Champagne brut réserve du domaine Anceau (n'ayez pas honte si vous ne connaissez pas. Moi non plus). Pas renversant, mais bien agréable, sans acidité excessive, avec des arômes de fruits secs et sous-bois (il est temps de le boire).

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Nous avons continué avec une verrine au thon, avocat et pamplemousse. C'était frais et digeste, laissant de la place pour la suite ;o) J'avais amener pour l'accompagner un Muscadet du domaine de la Louvetrie 2001 (Jo Landron). Tout le monde a été surpris par la qualité de celui-ci : une robe dorée. Un nez sur la pomme chaude, la frangipane, les épices. Une bouche alliant gras et vivacité. Une finale généreuse. Merci à Fred qui me l'a offert lors de sa venue à Tirecul !

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Puis nous sommes passés à une tarte saumon & brocoli, très sympa aussi. Ceux qui n'avaient pas bu tout leur muscadet ont pu le continuer avec.

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Et puis, un plat dont je me sens un peu responsable, même si je n'ai absolument rien fait. C'est un cuissot de chevreuil cuit 7 h à basse température. On se demande où mes amis ont trouvé une idée aussi farfelue ;o) La viande était d'un fondant rare, très goûteuse. Avec cela, du Château Laroque 1990 : robe aux reflets évolués. Bouche ronde, douce, aux tannins soyeux, avec des arômes de mûre, de rose et d'épices. Finale tendre. Un démenti à  ceux qui pense qu'un bergerac doit se boire dans les 5 ans.

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Avec les fromages (dont un Reblochon d'anthologie), j'ai proposé un Châteauneuf du Pape 2005 du château de la Gardine. [En fait, je l'avais déjà proposé avec la biche, mais pour ma mise en page, ça le faisait moins ]. J'avais amené celui-ci car une amie présente ce soir-là m'avait évoqué son envie de boire un châteauneuf du Pape. Son voeu fut exaucé. Et il n'a pas déçu : robe sombre, opaque. Nez sur la liqueur de fruit et le  chocolat nor, quelques épices. Une bouche riche, opulente, soyeuse, mais sans lourdeur excessive. Un vin d'une grande générosité qui s'accorde très bien à cette soirée amicale.

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Ceux qui ont lu le billet d'hier ne seront pas surpris d'un des desserts : des moelleux à la noix de coco & chantilly coco. J'avais aussi amené la bouteille suivante, un château Filhot 1997. Un domaine réputé pour faire des vins pas trop riches, peut-être parce que leur encépagement comprend plus de 30% de sauvignon. La robe est d'un beau doré. Le nez est sur l'agrume confit et la truffe. La bouche est fine, fraîche, fruitée, avec un sucre d'une grande discrétion. Ca se boit comme du jus de fruit :o)

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Pour ceux qui avaient encore faim (j'en étais pas, mais gourmand...oui), un gâteau au chocolat et aux pommes, moelleux, pas trop sucré, et bien chocolaté. Il y avait un liquoreux du domaine, Jeu d'ambre et de lumière (100% muscadelle). Comme le nom l'indique, la couleur est ambrée. Le nez est sur la figue, l'abricot sec, les épices. La bouche est suave, riche, avec une bonne acidité.
Et ce fut le dernier vin de la soirée. Autant dire qu'on a été super raisonnables. Et c'est très bien comme cela : ça évite les lendemains difficiles. A minuit, tout le monde s'est embrassé chaleureusement, et à défaut de sortir les langues de belle-mère, on les a imités du mieux qu'on pouvait (il vaut mieux avoir bu un minimum pour cela). Je suis resté dormir sur place, car je ne me voyais pas rentrer à la maison à 1h du mat' avec quelques verres dans le nez... Et du coup, j'ai aussi mangé avec mes hôtes le lendemain midi :o)

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(la madame, c'est Hébé)


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